Le réaménagement des trottoirs de nombreuses rues du centre-ville de Tanger est une excellente initiative. Ce projet fait partie des nombreuses doléances des populations locales habitant ou fréquentant quotidiennement ces zones. Nos lecteurs se rappellent qu’à La Dépêche nous avons tant insisté sur l’importance de cette opération aujourd’hui en cours de réalisation. Mais de l’avis de tout le monde il y a un hic. Au fond, personne n’arrive à comprendre si ces travaux sont finis, ou pas encore. Sur la rue de Hollande et celle de Fès, apparemment les travaux de réaménagement seraient terminés. Cependant, comme le montrent ces photos, ils ne le sont pas encore. Et ce n’est pas la pause du carrelage ou de n’importe quel autre revêtement du sol qui préoccupe les gens. Mais plutôt la finition des travaux qui laisse beaucoup à désirer.
En effet, si la dalle du mortier telle qu’elle est posée marque définitivement la fin du chantier dans ces deux grandes rues, la manière dont sont installés les poteaux de l’éclairage public pose un problème et prouve qu’il n’y a eu aucune coordination entre les deux entreprises chargées de réaliser ce projet. La différence entre le sol et le bas des poteaux électriques prouve bel et bien que ce chantier doit être révisé et corrigé.
Pire encore. Si une autre entreprise reviendrait pour poser du carrelage, la finition serait une catastrophe puisque, sur tous les trottoirs, le mortier arrive au niveau le plus haut des caissons de canalisation et du réseau des télécommunications qui s’y trouvent. Par conséquent, avec le temps, il se casserait automatiquement.
C’est pourquoi, tout le monde s’interroge actuellement sur le sort de ce projet et se pose la même question: c’est du fini ou c’est du semi-fini?. A.R.
