Après 4 tentatives aux résultats trop faibles à Tanger, Yasmina Hantout tente une nouvelle aventure à Casablanca en y organisant son événement annuel de B2B « Un chef belge à Tanger ». L’objectif unique de cette rencontre annuelle est de faire convaincre quelques petits entrepreneurs belges (ils sont surtout d’origine Marocaine) d’investir au Maroc. Durant les 4 précédentes occasions c’était à Tanger avec peu d’entrepreneurs convaincus (même trop peu) et pour la 5ème édition la gérante de Yes4
Connecting People tente sa chance à Casablanca.
Mais elle le fait, une fois de plus, très mal, si on croit aux déclarations qu’elle a faite à la presse.
Selon le site LesEcos.ma, Yasmina Hantout souligne « qu’il existe dans la région un écosystème d’encadrement, à travers, notamment, le Centre régional d’investissement de la Région Casablanca-Settat, les Chambres de commerce et d’investissement et toute une panoplie de cabinets de conseil et d’orientation.
Sauf qu’ils ne sont pas suffisamment connus par les investisseurs ».
Conclusion : Si ces deux institutions ne sont toujours pas connus par les investisseurs étrangers, cela veut dire qu’ils font très mal leur seule mission qui est de convaincre ces investisseurs et de les aider à s’installer à Casablanca.
Et d’ajouter: « Certains ne savent guère à quelles portes frapper pour faire du business à Casablanca. Or, investir dans l’immense ville blanche n’a rien d’un long fleuve tranquille. «Il y a toute une procédure à suivre. Tout d’abord, il faut un certain niveau de capital, à partir de 1.000 euros, être accompagné ou se lancer en solo (ce qui prend plus de temps). Mais dans tous les cas, il faut nécessairement trouver un accompagnement pour éviter de «se planter», explique la cheffe d’entreprise.
Ainsi, pour Mme Hantout 1000 euros pour créer une société au Maroc serait beaucoup d’argent à investir. Elle ignore sans doute que des centaines de sociétés marocaines sont créées chaque jour avec ce petit capital et même avec un capital de 10.000 et 100.000 euros pour les entreprises de taille moyenne ou grande.
Voulant se rattraper, la directrice de Yes4… rappelle dans ses dernières déclarations qu’elle est convaincue que Casablanca est l‘endroit où il faut investir au Maroc. « Casablanca est la capitale économique du Maroc. Méga-région économique, elle abrite de nombreux sièges sociaux ainsi que la première place financière africaine, le fameux Financial Casablanca Finance City, qui offre des avantages importants aux investisseurs, étrangers notamment… »
Elle oublie un détail. En effet, après avoir fustigé le CRI et la Chambre de commerce de Casablanca en soulignant qu’ils ne sont pas suffisamment connus par les investisseurs étrangers, le mal est déjà fait au niveau international.