Le Ministre de la Présidence regrette le déficit actuel de personnel et de services, qui génère des problèmes de fluidité et d’opérabilité
Effondrement des camions dans le PIF du port d’Algésiras en raison du retard dans l’inspection des marchandises
Le ministre de la Présidence, de l’Intérieur, du Dialogue social et de la Simplification administrative de la Junta de Andalucía, Antonio Sanz, a exigé du gouvernement espagnol « une solution définitive et complète » pour les problèmes de fluidité et de fonctionnement au Poste de Contrôle Frontalier (PCF) du Port d’Algésiras, assurant qu’il ne s’agit pas seulement d’un manque de personnel et de moyens mais aussi «de la nécessité de moderniser le concept d’inspection», appliquant « de plus en plus de meilleurs outils informatiques et de la numérisation ».
Dans une question orale du PP en session plénière du Parlement sur la gestion des produits périssables dans le port d’Algésiras en séance le jeudi au Parlement andalou, Sanz a défendu que ces « problèmes de service » sont « un frein au développement des ports andalous. » « Ce n’est pas seulement le port d’Algésiras qui est à l’origine du déficit de service qui nuit gravement au commerce extérieur de l’Andalousie et compromet sa force en matière d’importations et d’exportations», a-t-il déclaré.
Moteur de l’économie andalouse et de l’économie espagnole gérant 30 % des inspections de tous les ports d’Espagne
Pour le conseiller, il s’agit «du premier port d’Espagne et parmi les quatre premiers ports d’Europe» et la situation du PFC « et de son service de santé extérieur déficient est absolument insoutenable ». « Son déficit actuel de personnel et de services génère, notamment à certaines dates, des problèmes de fluidité et d’opérabilité et cela engendre une perte de confiance tant des clients que des opérateurs face au port », a-t-il prévenu. L’Espagne doit s’engager « une fois pour toutes » à apporter une solution au port d’Algésiras et au reste des ports andalous, comme Motril et Malaga, et à « mettre sur ses batteries » pour « parier sur l’entretien et le chouchoutage de l’un des principaux moteurs de l’économie andalouse et espagnole ».
« En perdant le port d’Algésiras, nous perdons tous les Espagnols et tous les Andalous et je sais que cela ne peut pas être le compromis, il doit l’être pour apporter définitivement une solution à un problème aussi important pour un développement et un avenir aussi importants pour ce port», a-t-il conclu.