Le groupe CMA CGM a confirmé être entré en “discussions exclusives” pour reprendre la compagnie La Méridionale, avec pour projet “le redressement de la compagnie” et un virage vers “la transition énergétique”.
Le rachat des navires ro-pax s’amarrant au pied de la tour CMA CGM à Marseille permettrait au troisième transporteur maritime mondial dans le conteneur d’effectuer un retour vers le passager. Un domaine dont il s’était éloigné depuis la cession de la compagnie Ponant, en 2015.
La Méridionale et ses quatre car-ferries assurent notamment les liaisons entre Marseille et les ports corses, avec des passagers et du fret. La filiale du groupe Stef a obtenu fin 2022 avec Corsica Linea le renouvellement de sa délégation de service public (DSP) sur ces liaisons, jusqu’en 2029.
La compagnie aux navires bleus et blancs, fondée en 1931, assure en outre depuis 2020 des liaisons avec le port de Tanger-Med. “La finalisation de cette opération est conditionnée à la signature des accords de transfert des titres, après information et consultation des instances représentatives du personnel, et autorisations des différentes autorités de la concurrence”, a indiqué CMA CGM le 14 février.
Redresser la compagnie et préserver l’emploi des navigants
La Méridionale, qui emploie environ 600 personnes dont 490 navigants, est en déficit d’environ 86 millions d’euros. Le projet d’acquisition “permettra (…) le redressement de la compagnie et la préservation de l’emploi des navigants français”, a fait valoir CMA CGM, ainsi que “d’investir dans la flotte de navires et dans la transition énergétique de la compagnie”.
Une nouvelle qui a été globalement bien accueillie par les syndicats. “Ce qui nous rassure, c’est le fait que ce soit un réel armateur et non un fonds d’investissement qui veuille racheter La Méridionale, sans parler de la bonne santé financière de la CMA CGM”, a indiqué Marc-Aurèle Orsoni, délégué du syndicat majoritaire STC (Syndicat des travailleurs corses).
La Méridionale et ses quatre car-ferries assurent notamment les liaisons entre Marseille et les ports corses, avec des passagers et du fret. La filiale du groupe Stef a obtenu fin 2022 avec Corsica Linea le renouvellement de sa délégation de service public (DSP) sur ces liaisons, jusqu’en 2029.
La compagnie aux navires bleus et blancs, fondée en 1931, assure en outre depuis 2020 des liaisons avec le port de Tanger-Med. “La finalisation de cette opération est conditionnée à la signature des accords de transfert des titres, après information et consultation des instances représentatives du personnel, et autorisations des différentes autorités de la concurrence”, a indiqué CMA CGM le 14 février.
Redresser la compagnie et préserver l’emploi des navigants
La Méridionale, qui emploie environ 600 personnes dont 490 navigants, est en déficit d’environ 86 millions d’euros. Le projet d’acquisition “permettra (…) le redressement de la compagnie et la préservation de l’emploi des navigants français”, a fait valoir CMA CGM, ainsi que “d’investir dans la flotte de navires et dans la transition énergétique de la compagnie”.
Une nouvelle qui a été globalement bien accueillie par les syndicats. “Ce qui nous rassure, c’est le fait que ce soit un réel armateur et non un fonds d’investissement qui veuille racheter La Méridionale, sans parler de la bonne santé financière de la CMA CGM”, a indiqué Marc-Aurèle Orsoni, délégué du syndicat majoritaire STC (Syndicat des travailleurs corses).
“Les syndicats rassurés par le projet de rachat de la compagnie”
“C’est rassurant quand on lit leur communiqué. Le fait qu’ils disent vouloir développer les emplois de marins français à La Méridionale et développer la compagnie ne peut être que rassurant”, a-t-il ajouté, tout en disant rester vigilant. “CMA CGM n’a pas la réputation d’avoir des marins français sous les mêmes conditions que ceux de La Méridionale aujourd’hui”, détaille-t-il, précisant que le propriétaire actuel, le spécialiste de la logistique du froid Stef, n’avait “pas répondu favorablement” à leurs demandes d’engagements sur le volet social.
“Je ne vois pas ce qui pourrait nous arriver de mieux que ce soit un armateur comme CMA CGM qui veuille nous racheter”, ajoute de son côté le délégué syndical CGT Richard Kopp.
AFP