L’art Du Care :
La création de valeur (3ème partie)
Pour garder la barre plus haut et rester présent dans un marché concurrentiel, les entreprises doivent investir, varier leur produit et faire impliquer toutes les parties prenantes. Une combinaison productive est une association de travail et de capital afin de réaliser un bien ou un service. Le choix de la combinaison productive dépend notamment de facteurs économiques comme le coût relatif des facteurs de production. Mais les facteurs de production que sont le travail et le capital sont rarement totalement substituables.
La richesse créée par une entreprise suite à son activité s’appelle la valeur ajoutée. La valeur ajoutée est répartie entre toutes les parties prenantes qui ont contribué directement ou indirectement à la production :
-les salariés ont apporté leur force de travail et reçoivent en contrepartie un salaire ;
-les prêteurs ont accordé des prêts qui servent à financer les investissements des entreprises et perçoivent des intérêts ;
-l’État et les collectivités locales offrent des services non marchands aux entreprises financés grâces aux impôts et taxes ;
-les apporteurs de capitaux réalisent des apports financiers qui permettent la création et le développement de l’entreprise.
Ils ont droit à des dividendes dès que l’entreprise réalisera des bénéfices. Cette répartition peut être source de tensions entre les différents acteurs (bénéficiaires). Par exemple, les actionnaires espèrent des dividendes élevés alors que les salariés souhaitent obtenir une augmentation significative de leur salaire. Ces revendications sont souvent incompatibles. Bref, pour résumer la création de valeur consiste, d’une part, à accroître la productivité de l’entreprise et, d’autre part, à rechercher une croissance durable et rentable. La création de valeur peut s’apprécier à travers la capacité de l’entreprise à effectuer des investissements, plus ou moins risqués, avec une rentabilité qui est supérieure au coût moyen pondéré du capital. La création de valeur s’effectue au profit de l’ensemble des investisseurs, actionnaires et créanciers (amélioration de la structure financière), de la société.
Dr Mariam Bendriss