“Tanja blabla est venu répondre à ce besoin qu’on étaient pas les seules à avoir : partager et s’exprimer librement sur un maximum de sujets…”
À Tanger, on ne va presque plus sur les pages jaunes pour trouver le bon médecin, le bon agent immobilier ou le bon traiteur. Tout le monde va sur le groupe facebook Tanja Blabla. Un vrai phénomène que les gens apprécient. Anne-sophie Picaut, Amina Benkhallouk, Vincent Picaut et Anna Gaelle Rio sont tous les quatres admins du groupe Tanja Blabla. On a rencontré Anne So et Amina qui expliquent ce concept, son origine et ses objectifs.
Vous êtes à l’origine du concept Tanja Blabla.
Comment avez-vous eu cette brillante idée de faire d’une page fb, une référence pour l’affichage de différents services et besoins?
L’idée est venu répondre à un besoin. On était déjà membre dans d’autres groupes mais qui ne répondaient pas à toutes nos attentes.
C’était soit un groupe que pour les femmes qui ne traitaient que d’un certain type de sujets, soit c’était que pour la vente, soit que pour le retour d’expérience, etc. Et il y avait aussi beaucoup de restrictions concernant les activités professionnelles des membres. A Tanger, il y a beaucoup d’auto-entrepreneurs mais qui ne peuvent pas s’exprimer sur les groupes. Donc Tanja blabla est venu répondre à ce besoin qu’on étaient pas les seules à avoir : partager et s’exprimer librement sur un maximum de sujets.
C’est un groupe francophone parce qu’il s’adresse à une communauté nationale et internationale.
Tout le monde s’interroge s’il existe des bénéfices quelconques que vous tirez de Tanja Blabla ou si vous gagnez juste le plaisir de servir les autres?
On ne gagne absolument rien à part le plaisir de voir le membership qualitatif et la notoriété du groupe grandir.
Existe-t-il un filtre des annonces avant leur publication ou c’est automatique?
Toutes les publications sont validées par les administrateurs. On vérifie certains critères comme la clarté de l’information, la non redondance, le respect d’autrui, etc.
Propos recueillis par A.R.