La Mairie de Vitoria a repris contact avec celle de Tanger pour réformer son patrimoine immobilier dans la Vieille Ville et prendre en charge les 421.000 euros de dette due aux amendes impayées. C’est ce qu’affirme le journal espagnol elcorreo.com
Les résidents du palais d’Álava-Esquível souffrent depuis des années d’une série de problèmes qui découlent d’une situation pour le moins exotique. Le propriétaire du bâtiment en difficulté est la ville de Tanger, qui a négligé ces derniers temps l’entretien requis par la maison, qui se trouve dans un état de détérioration évident, malgré les exigences continues de la Mairie de Vitoria. Désormais, la solution aux maux de tête des habitants de la propriété semble enfin un peu plus proche. Comme l’a annoncé lundi le porte-parole de la zone Ville Modèle, le socialiste Pascual Borja, la Mairie de Vitoria a repris les contacts avec le Conseil communal, qui aurait “exprimé sa volonté” de prendre en charge la réhabilitation du bâtiment
Après plusieurs tentatives infructueuses, la mairie de Vitoria semble désormais avoir réussi à convaincre Tanger de prendre en charge les travaux nécessaires à la maison habitée par une douzaine de familles. “Les autorités marocaines nous ont exprimé leur volonté, en tant que propriétaires du bien, de prendre en charge la réhabilitation du bien”, a souligné l’édile socialiste, qui a également annoncé que Tanger paierait à la Mairie la dette qu’elle accumule en raison de la une douzaine d’amendes imposées et impayées pour abandon et négligence lors de la réalisation des travaux nécessaires pour inverser la détérioration de la maison historique. La facture s’élève désormais à 421 000 euros.
“Nous avons toujours prôné l’opportunité d’explorer la voie d’un accord avec la commune de Tanger”, a souligné Pascual Borja, qui a précisé que Tanger a demandé la rédaction d’un rapport sur les pathologies présentées par l’édifice du XVIe siècle.