Une association regroupant les habitants de la rue Vélasquez est en cours de constitution. Les gérants des commerces, spécialement ceux investissant dans le secteur artistique et culturel, discutent actuellement les détails de ce projet qui a pour mission de sauver cette belle rue et celles adjacentes.
Najoua Elhitmi, Amal Benkirane, en plus de Stéphanie Gaou présente depuis 12 ans déjà, et autres amoureux de l’art et de la culture, ont redonné à la rue Vélasquez sa valeur qu’elle ne devait jamais perdre. Une belle rue, tranquille où de nombreuses croyances religieuses avaient cohabité dans une harmonie et une paix exemplaires.
La rue Khalid Ibn Oualid n’est plus la rue Vélasquez. Et c’est une partie de cette âme perdue que ces trois femmes artistes et Tangéroises essaient de redonner à cette rue. Elles y arrivent avec d’autres commerçants, galeristes, médecins, avocats ou simples habitants à y imposer une nouvelle forme de vie et ensemble elles (et ils) réussissent.
Vélasquez retrouve la vie et cette ambiance intellectuelle. Cette présence des livres (et parfois de leurs auteurs), ces expositions des tableaux de peinture (et des artistes qui les signent), ces objets rares de brocantes datant des siècles passés, ou encore cette très belle collection de cartographie anciennes et de livres de voyages à Artingis, sont des actions qui transforment petit à petit l’atmosphère générale dans cette rue.
Les Insolites, Ethnic Touch, Zawia, Artingis sont la meilleure arme pour que la rue Vélasquez redevienne entièrement propre et saine.
L’art et la culture sont de magnifiques armes.
Donc bravo à ces trois femmes et à toutes les personnes qui investissent dans ce domaine malheureusement si fragile.
Toujours à la rue Vélasquez, vous allez découvrir une grande artiste finlandaise, Hannele Vare-Salonen, qui s’est convertie en « Tangéroise » et expose aux Insolites.
A. REDDAM