Le 21 décembre 2020, soit il y a exactement une année et trois semaines, La Dépêche du Nord avait sollicité l’intervention personnelle du préfet de la police pour donner ses instructions permettant de mettre fin à l’une des situations les plus dramatiques que supportent les automobilistes chaque jour, du lundi au samedi, sur la rue de Belgique.
Une année plus tard, notre journal a été contacté par plusieurs citoyens pour tenter un nouvel appel à la même autorité.
A la rédaction du journal, nous avons trouvé que l’article de l’année dernière est toujours valable pour une seconde diffusion. Espérons qu’elle sera la dernière !
Mais la publication d’un seul paragraphe devrait suffire pour faire le rappel

« …En plus d’être une avenue des plus fréquentées de Tanger, la rue de Belgique devient un enfer pour les automobilistes qui traversent le principal boulevard de la ville en direction du quartier d’Iberia ou de Marchan. En plus de son étroitesse, cet axe est pris quotidiennement en otage par plusieurs dizaines de véhicules qui y stationnement très souvent en sens double, bloquant carrément la route.
A l’origine de ce problème, qui s’étend jusqu’à sur le boulevard Pasteur, la rue de Hollande et celle de Msallah près de la poste, une absence terrible des agents de la circulation qui doivent être présents à l’heure de la sortie des élèves de l’école Oum Kaltoum (Ex Amana).
Inconscients du blocage qu’ils occasionnent, les parents des écoliers ont pris l’habitude de stationner en seconde position et y restent à l’aise jusqu’à la sortie de leurs enfants de l’école.
A vrai dire, ce n’est pas le problème de la direction de cet établissement, c’est celui de la police de la circulation dont les agents doivent être présents durant ces heures de pointe pour interdire ces stationnements… »

Pas loin du rond-point d’Iberia, sur une étroite ruelle à sens unique, se trouve le bâtiment de l’école Amana. Et là aussi c’est un enfer que supportent très mal le voisinage. Il est peut-être même pire à l’heure de la sortie des classes, car sur cette rue quand tous les parents des élèves stationnent en même temps pour attendre leurs enfants, il devient pratiquement impossible de circuler… des fois même à pieds!
En terme de solution, dans cette zone aussi et par chance, il existe un grand parking au sous-sol du jardin de la Mosquée Mohamed V. Il suffit de traverser l’artère et de marcher 2 minutes.
Ce sont là des habitudes civiques que les citoyens devront apprendre à adopter pour une vie plus équilibrée et moins stressée.
Tanger, en matière de circulation routière, doit absolument être réorganisée et c’est aux citoyens de s’engager également dans ce sens.
Quoi qu’il en soit, c’est le rôle des agents de la police d’assurer la fluidité de la circulation là où il le faut, quand il le faut. Être au courant du problème et ne rien faire pour le solutionner résonne comme un irrespect de la loi de la part des autorités responsables. Désormais au courant, le Préfet de police va sûrement réagir pour mettre définitivement fin à cette situation devenue dramatique.