Mardi 25 mai à 19h00. Bibliothèque Juan Goytisolo
« Desvivido de mi distanciado de mi excluido de las sagradas barras de los bares
Ya los cansancios resbalando con dejes de algodones invernizos
Por tantas macilentas techumbres pobladas de criptogramas
Permanezco no más en las moradas menos transitables, menos doctas
Vivo detrás de mí entre aquellos ausentes a quien quise antaño tan de cerca
Y que fueran un día igual que dioses en un mísero reino de rufianes »
Cela semble un mensonge, cela nous semble un mensonge, mais José Manuel Caballero Bonald est mort. Eternel sera parmi nous, proche de quiconque veut se rapprocher de sa vie racontée. Dit dans des poèmes, des romans, des autobiographies, des chansons, des dessins, des navigations et des naufrages. Il faudra beaucoup de temps pour naître, voire pas du tout, un andalou si clair, si riche en aventure, comme le chantait Lorca à l’âme absente de l’ami perdu. C’est ainsi que l’on se souvient de Pepe Caballero Bonald, clair et riche en aventure, il a également connu des mésaventures et des naufrages, il a surmonté des temps de guerres perdues, son esprit et la résolution de vouloir être libre au milieu de tant de marées ne l’ont jamais quitté. Il savait que la voile était nécessaire, vivre aussi. Il a traversé les mers, a connu les plaisirs et les malheurs et n’a jamais perdu la grâce de la mer ou celle d’une terre qui regardait vers d’autres mondes. Il aimait le Maroc, ses poètes et sa musique, ses côtes et ses médinas, arpentait ses déserts et visitait ses souks. Il savait boire la vie, fréquenter l’amitié, prendre la vie et le rire au sérieux. Engagé, cultivé, rebelle, il vivait dans sa propre géographie poétique sans s’arrêter de marcher dans les rues, en parlant des gens et de leurs chansons. Il cherchait la beauté dans le vocabulaire, dans les mots dits ou écrits. Il a apprécié et surmonté les incertitudes, il nous a fait jouir. Nous l’avons aimé, nous continuons à l’aimer, alors laissez passer les années, les naufrages, les livres et la vie.
De Tanger, en compagnie d’amis et de poètes de ce côté: Khalid Rassouni- ami et traducteur d’une anthologie en arabe, Abderrahman El Fathi, poète et connaisseur de l’œuvre de Caballero, qui partagera un hommage avec trois amis et poètes espagnols très proches José Ramón Ripoll, poète et directeur de la «Revista Atlántica»; Josefa Parra, poète et directrice de la Fondation Caballero Bonald de Jerez et Juan José Téllez, poète. De plus, nous serons accompagnés de certains des créateurs les plus proches de Caballero Bonald: Luis García Montero, directeur de l’Institut Cervantes, Felipe Benítez Reyes, Antonio Lucas, Ana Rosseti, Jesús Fernández Palacios, Aurora Luque ainsi que par l’ami et l’éditeur Chus Visor, le flamencologue José María Velázquez Gaztelu, le chanteur Joaquín Sabina et le journaliste Juan Cruz.
De Tanger, en compagnie d’amis et de poètes de ce côté: Khalid Rassouni- ami et traducteur d’une anthologie en arabe, Abderrahman El Fathi, poète et connaisseur de l’œuvre de Caballero, qui partagera un hommage avec trois amis et poètes espagnols très proches José Ramón Ripoll, poète et directeur de la «Revista Atlántica»; Josefa Parra, poète et directrice de la Fondation Caballero Bonald de Jerez et Juan José Téllez, poète. De plus, nous serons accompagnés de certains des créateurs les plus proches de Caballero Bonald: Luis García Montero, directeur de l’Institut Cervantes, Felipe Benítez Reyes, Antonio Lucas, Ana Rosseti, Jesús Fernández Palacios, Aurora Luque ainsi que par l’ami et l’éditeur Chus Visor, le flamencologue José María Velázquez Gaztelu, le chanteur Joaquín Sabina et le journaliste Juan Cruz.