La seule façon de minimiser les accidents de la circulation routière sur les grands boulevards de Tanger, la route de Malabata notamment, est d’y installer des dos d’âne obligeant les conducteurs à rouler moins vite.
Oui, c’est la seule solution logique existant pour l’instant. Les agents de la police de la circulation ne peuvent pas tout contrôler 24 heures/24. Ce problème les dépasse. Installer des radars est aussi une bonne solution, mais qui coûte très cher et quand un conducteur d’une voiture est sous l’effet de la drogue ou de l’alcool, il se fout des radars et accélère par défi aux autorités qui les ont installés.
Par contre, un dos d’âne tous les 100 m oblige les fous de la vitesse à se calmer en roulant doucement par peur de casser leurs véhicules.
C’est vrai que c’est gênant, mais c’est le seul moyen pour protéger les gens de ces psychopathes de plus en plus nombreux et dangereux.
Tout récemment, la police de Tanger a arrêté deux personnes de nationalité française, l’une d’origine marocaine et l’autre d’origine algérienne. Les deux personnes sont soupçonnées de conduite menaçant la sécurité des usagers de la route et d’avoir insulté un agent public dans l’exercice de ses fonctions.
Une source a indiqué que les deux suspects étaient à bord d’une voiture immatriculée à l’étranger et qu’ils se sont adonnés à des drifts et une conduite dangereuse menaçant la sécurité des automobilistes et des piétons.
Les deux suspects ont été placés sous garde à vue dans le cadre de la recherche judiciaire qui se déroule sous le contrôle du parquet compétent.
Cet incident survenu sur la route de Malabata a été le moins “douloureux”. Malheureusement, cet été la vitesse exagérée a fait plusieurs victimes aussi bien sur ce boulevard Mohammed VI que sur la route de Rabat.
Des familles qui passaient leurs vacances à Tanger ont été victimes de la violence de chauffeurs inconscients qui ressemblent finalement à des terroristes. C’est le cas de cette pauvre femme assise un soir sur le gazon, tout près de la corniche, en compagnie de ses trois enfants, tous tués par le conducteur d’un véhicule qui roulait à une très grande vitesse.
Un terrible accident qui était évitable si des dos d’âne étaient déjà installés sur ce large boulevard de la mort.
Le même scénario s’est malheureusement reproduit quelques jours plus tard sur la route de Rabat quand un homme et ses deux fils, qui attendaient sur le trottoir le moment idéal pour traverser, ont été renversés par un véhicule dont le conducteur en avait perdu le contrôle. Bilan: deux morts.
Ce ne sont pas les seuls cas d’accidents graves causés par la vitesse à Tanger. Il y en a eu bien d’autres, d’où l’importance d’intervenir rapidement pour arrêter cette hémorragie.
Cela fait des années que tout Tanger appelle les autorités responsables à prendre des décisions radicales pour sauver la vie des gens. Malheureusement, il n’y a eu aucune réaction de la Wilaya et de la Commune.
Espérons que cette fois-ci elles vont rapidement réagir sans attendre l’été prochain!
A.R.