L’heure est à l’alerte, à la communication et aux rencontres avec les associations de quartiers. Ce qui s’est fait, comme projets de réaménagement dans l’ancienne Médina de Tanger, ne peut en aucun cas passer inaperçu. Après la phase de la concrétisation d’une série de projets qui ont redonné vie à cette zone de la ville, c’est le moment de rappeler aux citoyens, habitants et commerçants, l’importance de garder propre cette nouvelle image de marque très jolie et splendide.
Que doivent faire les autorités responsables? Réunir les associations des quartiers et programmer des séances de sensibilisation, en créer s’il le faut. Car l’important aujourd’hui est de protéger ce qui a été réalisé.
Il serait, en effet, malheureux de gâcher tous ces bons efforts et tous ces budgets si on continue à jeter les poubelles sur les trottoirs jusqu’à ce que tous ces quartiers redeviennent, de nouveau, sales et nauséabonds.
Tout le monde admire et adore la nouvelle image de marque de la Casbah et de toutes les ruelles de l’ancienne Médina.
Cela serait un crime que la rue d’Italie, si bellement réaménagée, redevienne une rue sale et mal gérée. Juste par respect à ces efforts des autorités responsables (la Wilaya et ses partenaires), nous sommes tous condamnés à protéger ces merveilleuses réalisations.
Le cinéma Alcazar, les bâtiments qui ont été enfin récupérés dans cette rue et celle de Josafat. La Casbah et son ancienne prison, la falaise de Bouqnadel, Jnan Kabtan, Amrah, Sidi Hosni, le petit et le grand Socco, ainsi que d’autres rues et sites qui ont été définitivement sauvés.
L’idéal, le rêve de tous les Tangérois serait de sauvegarder ces réalisations. Qu’elles demeurent propres et qu’il y ait un programme annuel de les retoucher de manière à ce que ce blanc reste blanc, à ce que ces trottoirs restent propres, à ce que personne ne jette sa poubelle sur un trottoir, juste par cette mauvaise habitude ou parce qu’il n’y a pas où les mettre convenablement.
Là, c’est le rôle des autorités communales de faire respecter à la fois les engagements avec les sociétés chargées de ce domaine, tout en intervenant auprès des commerçants et des riverains pour que le dépôt des déchets et ordures soit fait dans le respect des normes.
Malheureusement, ni ces autorités communales, ni une bonne partie des commerçants et des riverains sont conscients de l’enjeu et de la valeur de garder Tanger propre.
A. REDDAM
Photos: Abdou Touzani