La FIMME et l’Association Professionnelle des Constructeurs et Réparateurs Navals du Maroc (CORENA)- association affiliée à la FIMME- ont organisé le 15 octobre 2025 à Agadir une journée de travail dédiée à la structuration et au développement de la branche navale.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des actions menées par la FIMME pour renforcer la gouvernance sectorielle, encourager la coopération entre les opérateurs, et consolider les partenariats avec les institutions publiques, notamment l’Agence Nationale des Ports (ANP).
Au programme :
- Présentation de la stratégie d’organisation de la branche navale
- Discussion sur les problématiques et les perspectives de développement du secteur
- Lancement du projet «Les Mardis des Branches – Filière Navale»
- Séance plénière réunissant la FIMME, les opérateurs et l’ANP autour des projets structurants du secteur
Cette journée a marqué une étape clé pour la relance du chantier naval marocain, confirmant la volonté commune de structurer la filière et de positionner le Maroc comme un acteur compétitif sur les marchés régionaux et internationaux.
Intervenant dans ce sens, Mme Chaibia Balbzioui Alaoui, présidente de l’Association Professionnelle des Constructeurs et Réparateurs Navals du Maroc a mis en valeur l’importance du secteur de la construction navale pour la les IMME qui représentent 80% dans la construction et la réparation des navires.
La même responsable a indiqué que « (CORENA) travaille depuis plusieurs années dans l’accompagnement des entreprises du secteur. Ce n’est point un effet de mode, mais une confirmation de la vision royales et des hautes orientations de S.M. le Roi Mohammed VI pour le développement des industries navales au Maroc ».
Faut-il rappeler que la structuration de la filière navale à Agadir est marquée par un nouveau projet de chantier naval à grande échelle dans la zone d’Anza, qui comprendra des infrastructures comme un terre-plein de 20 ha, un élévateur de 2 000 tonnes et un nouveau bassin de réparation. Ce projet vise à dynamiser l’activité du complexe portuaire existant, qui est déjà une plateforme importante pour l’économie régionale, en améliorant ses capacités de réparation et de construction navales.
