Les représentants de la région Tanger-tétouan-al Hoceima dans cette nouvelle association professionnelle sont YASSIN BOUANANI (trésorier général), MONCIF TOUB (Vice-président) et ABDELTIF AARAS (Assesseur).
Dans une démarche visant à faire face aux pertes conséquentes subies par le secteur à cause des répercussions du virus, la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services de Rabat a connu la naissance de l’union nationale des agences de voyages du Maroc (UNAVM). Elu Secrétaire Général de l’UNAVM, à l’issue de l’assemblée générale constitutive tenue en présence de représentants de diverses agences de voyages de toutes les régions du Maroc, Khaled Miftah, a déclaré que le but ultime de la création de cette nouvelle organisation est de secourir le secteur qui se trouve au bord du gouffre, d’autant plus qu’il est considéré comme le plus touché par la crise sanitaire après le blocage des activités depuis le début de l’épidémie en mars 2020. Il a encore expliqué que 30% des agences de voyages ont déclaré leur faillite totale, tandis que d’autres se trouvent au bord du gouffre, notant que des dizaines d’agences nouvellement créées, en l’occurrence des entreprises de jeunes, ont fait faillite aujourd’hui sans qu’aucune entité gouvernementale de tutelle ne vienne à leur secours. « cette situation a causé la déstabilisation de nombreuses familles marocaines, étant donné que la loi impose aux propriétaires d’agences de voyages d’employer au moins cinq salariés dans chaque agence, dont un gérant qui devrait être titulaire d’un certificat supérieur en tourisme équivalent à un master. » a ajouté la même source, qui a souligné que l’objectif de l’union consiste à établir un dialogue approfondi avec les responsables du secteur afin d’éviter un blocage définitif éventuel dicté par la persistance des restrictions imposées par le Coronavirus et évoquer les contraintes associées à un certain nombre de devoirs financiers, y compris les cotisations à la Caisse de sécurité sociale et le paiement des impôts et des assurances. Il a exigé la nécessité d’annuler les cotisations de la Caisse de sécurité sociale, estimant qu’il est déraisonnable pour la Caisse d’exiger ce que les agences doivent depuis mars 2020, affirmant que « le propriétaire de l’agence est obligé aujourd’hui, à partir de la levée de l’Etat d’urgence, de verser au fonds 700 dirhams par mois pour chaque salarié. La même source a souligné que les agences de voyages ont été contraintes de signer le paiement de ces arriérés au fonds en échange de bénéficier du soutien de 2000 dirhams destinés au secteur du tourisme, appelant les autorités de tutelle à intervenir afin d’annuler le cumul des charges sociales après l’arrêt des agences par décision des autorités marocaines. Les représentants des agences de voyages ont également appelé à l’adoption d’exonérations fiscales concernant les honoraires professionnels imposées par les autorités, notamment pendant la période où l’épidémie sévit fortement, et à « réduire les contributions des compagnies d’assurance qui n’ont rien fourni en compensation des risques ou problèmes survenus avec les compagnies aériennes après l’annulation des réservations. Khaled Miftah a conclu que la faillite du secteur nuit principalement aux jeunes salariés, qui représentent la colonne vertébrale des agences de voyages, notant que « beaucoup d’entre eux ont dû chercher aujourd’hui une source de revenus dans d’autres secteurs, car ils n’ont pas pu supporter cette situation plus d’un un an et demi. »


