L’autonomie professionnelle est la capacité qu’a une personne à prendre des décisions dans le cadre de son travail, et des décisions qui s’intègrent parfaitement au paysage professionnel dans lequel elle évolue. Cette maturité s’acquiert par divers moyens.
Aussi nous pouvons la définir comme la possibilité pour le salarié d’être acteur dans sa participation à la production et dans la conduite de sa vie professionnelle. Elle inclut la marge de manœuvre dont dispose le travailleur dans son travail, sa participation dans la prise des décisions qui le concernent et également l’utilisation et le développement de ses compétences.
Du grec «autos», qui signifie «soi-même» et «nomos» qui signifie «loi, règle», étymologiquement, être autonome veut dire: suivre ses propres règles. Jusque récemment, en entreprise, les règles étaient plutôt dictées par le top-management, dans un système vertical accordant peu de place à un réel développement de l’autonomie chez les collaborateurs.
Aujourd’hui, les jeunes générations arrivent en force au sein des organisations, munies de la ferme intention de défendre elles aussi leurs idées pour avoir très vite de l’impact.
Pour rester attractifs et compétitifs, les grands groupes se doivent donc de mettre en place les conditions de l’autonomie.
Or, cela ne se fait pas tout seul. C’est un processus qui demande du temps et de l’implication de la part de toutes les parties prenantes (notamment les managers), et parfois d’être accompagné par des coachs professionnels.
Chers lecteurs, maintenant que nous avons une idée sur la définition de l’autonomie au travail, nous développerons cette notion dans les chroniques à venir et sur ce je vous laisse avec cette belle citation de Herbert von Karajan «L’art de diriger consiste à savoir abandonner la baguette pour ne pas gêner l’orchestre». À suivre.
Dr Mariam Bendriss