Quand il pleut on dit souvent qu’il fait mauvais temps. Même si pour la majorité des gens c’est tout à fait le contraire, pour la SOMAGEC quand il pleut, il fait vraiment un très mauvais temps.
Pourquoi? Parce que le plus grand investissement de ce groupe à Tanger, les parkings souterrains situés à la corniche (playa) comportent des défauts qui les transforment en des énormes réservoirs d’eau. Donc un piège pour les voitures qui y sont stationnées.
A l’origine, une très mauvaise qualité de  construction, qui laisse à désirer même au niveau de la surface de cette corniche, la dalle qui est finalement très mal réalisée.

Avisés, les Tangérois préfèrent garder leurs véhicules à l’extérieur au lieu de les mettre dans ces parkings qui deviennent de dangereux pièges dès qu’il commence à pleuvoir.
Plusieurs personnes ont en effet été victimes de ces parkings qui après une heure de pluie, ressemblent plus à des piscines couvertes qu’à des espaces pour stationner en sécurité des voitures.
Le pire est que la SOMAGEC qui est responsable de ses propres défauts de construction causant ces graves inondations, néglige ce grave problème et préfère fermer les yeux sur ses erreurs monumentales. Une négligence qui dure depuis plusieurs années déjà et qui cause d’énormes dégâts aux gens ignorant que ces parkings du boulevard Mohammed VI sont en réalité un piège qui peut leur coûter très cher.
Furieux contre ce laisser-aller, des citoyens se demandent quel est le rôle exact des autorités locales dans ce contexte ?
Ces autorités seraient-elles “obligées” de faire comme s’il n’existe aucun dommage à réparer, juste parce que la SOMAGEC est un groupe fort et proche des hautes sphères comme prétendent certaines parties?
Si le groupe est si fort, il l’est par ses réalisations que l’État honore notamment à travers les taxes payés par les citoyens et non pas parce que la famille Sahyoun nourrit de bons contacts à Rabat.  Dailleurs si la SOMAGEC était véritablement une société forte, elle aurait dû au moins régler ces factures d’électricité et ne pas être menacée par Amendis (voir photo de l’avertissement).

Quand on cumule plus de 500.000 DH impayés pour la consommation d’un seul parking (celui de la place des nations) cela veut dire que le groupe est devant un très grave problème relatif à la gestion de sa filiale des Parkings à Tanger.

On reviendra au sujet très pertinent des dettes et la mauvaise gestion dans une prochaine édition et avec quelques détails qui vont surprendre plus qu’une partie.
Maintenant l’important est d’aviser les autorités locales, le Wali Mohamed Mhidia tout  spécialement, sur l’urgence de corriger ces défauts transformant les parkings de la SOMAGEC en pièges pouvant causer des dommages irréparables aux véhicules des citoyens.
A. REDDAM