Le restaurant Number One, point de liaison entre les boulevards Pasteur et Mohamed V est d’une notoriété et d’une authenticité qui invitent à sa découverte ou sa redécouverte pour les habitués.
On n’est pas Number One par hasard. Le restaurant se positionne véritablement sur le podium des meilleures adresses. On y mange très bien, la carte est diversifiée, la spécialité espagnole est un savoir-faire unique rappelant ces mets succulents du pays voisin qui faisaient jadis partie intégrante de la cuisine Tangéroise. La Paella est à en sucer les doigts, ces anchois marinés, les calamars ou encore les gambas al pil pil également.
Au Number One il y a aussi ce cadre magnifique qui garde son style et sa décoration d’antan. Quand on est dans le Number One on est vite transporté vers les années 50 et 60. On revit ce bonheur de voyager dans le temps vers ce Tanger si magnifique et légendaire qu’on ne retrouve presque plus sauf dans ces beaux endroits magiques.
Et ce sont ces mêmes beauté et légende que les lecteurs du nouveau roman de l’espagnol Javier Valenzuela découvriront quand ils liront “la muerte tiene que esperar”. Un roman inspiré de Tanger et du restaurant Number One qui en constitue une scène importante.
Le restaurant est le lieu de rencontre de plusieurs artistes de différentes nationalités et horizons. Artistes peintres, écrivains, poètes, photographes… et chacun consacre à ce haut lieu l’hommage qui lui convient pour le mettre plus en valeur. D’ailleurs les murs du Number One sont son propre musée à découvrir également en dégustant un de ses bons plats ou ses succulentes Tapas.
A. REDDAM