Un trottoir qui mesure 20 centimètres et un poteau de l’éclairage public dont la dimension en centimètres fait la même mesure.
Le responsable qui a décidé de planter le poteau sur ce trottoir mérite d’être nommé aux Razzies Awards comme récompense à ce choix si incompréhensible.
C’est la continuité de la rue de Hollande, à proximité de celle de Belgique. Une artère assez étroite certes, mais qui n’explique absolument pas la raison ayant poussé le département communal à y construire un si petit trottoir d’un côté, alors qu’il reste assez large du côté du consulat français.
Les autorités de la ville auraient pu demander au consul général de France, à l’ambassade même d’offrir à la ville un petit mètre de cette partie du jardin, que personne n’utilise d’ailleurs, pour élargir cette artère si étroite et la doter de trottoirs aux mesures logiques. Les Français n’allaient sûrement pas refuser, tant que c’est la partie marocaine qui financerait le projet. Mais bref, personne n’a pensé à cette solution.
Pour revenir à ces poteaux de l’éclairage public, faut-il rappeler que la même entreprise, donc sûrement le même « ingénieur » avait trouvé la bonne solution sur d’autres trottoirs de la ville, pas si étroits d’ailleurs!
La rue du Portugal en est l’exemple parfait qui prouve que quand on veut réaliser de bons projets, on y arrive facilement.
Comme le montrent les photos d’illustration, l’entreprise a choisi d’utiliser des lampadaires collés aux murs à la place des gros poteaux nécessitant plus d’espace.