Comme les longues périodes de sécheresse qui frappent de grandes parties du monde, les pluies torrentielles ne sont plus une surprise dans n’importe coin du monde. Tanger fait aussi partie des zones à grand risque, raison pour laquelle la ville doit être préparée à tous les aléas du changement climatique.
La semaine dernière, le monde a observé, stupéfait, les inondations qui ont frappé Madrid, Istambul, ou encore des villes en Asie et d’autres en Amérique.
Cela veut dire qu’il est nécessaire de prendre quelques mesures pour éviter le désastre. A Tanger, comme ailleurs, ne pas être vigilant c’est être irresponsable.
Les tonnerres qui ont frappé Tanger dans la nuit de dimanche dernier étaient une petite alarme rappelant une situation qui pourrait être plus grave. Nous avons évité le pire. Cependant, si le pire arrive, la ville est-elle capable d’en minimiser les conséquences catastrophiques ?
Aujourd’hui, qu’en est-il des opérations d’assainissement, du curage des oueds et des canalisations?
Le changement climatique et ses néfastes conséquences ne doivent plus être un sujet à traiter selon les données de la météo de chaque jour ou de chaque mois.
La stabilité, la sécurité et le bien-être des citoyens, mais aussi le développement et la prospérité de la ville et du pays dépendront définitivement de la maîtrise, même partielle, des aléas climatiques.
La prévention est le mot d’ordre. Et c’est là aussi une définition du « sérieux » et de la volonté de bien faire, tant répétés par le Roi dans son discours du Trône.
A Amendis de réagir.
A. R.