C’est une affaire très grave qui a eu lieu à Tanger il y a un an. En l’absence de son mari, travaillant à Nador, et profitant des mois du confinement et de l’interdiction de déplacement, une maman aurait transformé son foyer familial en un bordel ouvert à un gang composé de plusieurs malfaisants et trafiquants de drogues, ainsi que certains représentants des forces de l’ordre. Parmi les principales victimes, ses deux enfants, des garçons de 7 et 9 ans respectivement qui aurait été violés et agressés sexuellement à plusieurs reprises avec son consentement.
Les deux enfants victimes, selon les déclarations de leur père, auraient même été utilisés dans des opérations de trafique de drogues dures quand l’un des trafiquants, ami de leur maman, les embarquait dans une voiture en compagnie de celle-ci pour récupérer des quantités de drogues et les portait aux dealers. Selon le père, un agent des forces de l’ordre les accompagnait pour leur faciliter le passage aux contrôles policiers durant la longue période du confinement.
L’affaire a éclaté quand les deux enfants victimes, partis en vacances à Nador, l’été dernier, se sont retrouvés seuls avec leur père et lui aurait tout dévoilé.
Cependant, après avoir déposé une plainte auprès de la cour d’appel de Tanger, ce citoyen observe, avec amertume, comment, pour des raisons insupportables, sa plainte n’aboutit à aucune décision permettant de rendre justice à ses enfants.
En effet, même si le parquet a ouvert une enquête qui aurait dévoilé l’existence d’un réseau de prostitution et de trafic de drogue et dans lequel des responsables représentant des corps des forces de l’ordre sont directement accusés d’être des pédophiles ayant commis des viols et attentats à la pudeur sur mineurs, cette affaire est traitée avec un rythme très lent et enregistre énormément d’obstacles. Certaines parties prenantes mettent suffisamment de bâtons dans les roues de la justice pour qu’elle n’avance jamais. Pour elles, ce dossier doit être clos.
Normalement, avec des accusations si lourdes et après enquête, les suspects devraient être immédiatement présentés devant le procureur du Roi et poursuivis, sur la base de la plainte du père des deux mineurs qui ont subi des violences et des viols de la part des membres de ce réseau, et dans lequel leur maman est la principale accusée.
Dans sa plainte, le père des deux victimes raconte qu’il a été contraint de quitter sa famille pour aller travailler à Nador, d’où son absence continu du domicile conjugal, surtout au cours de l’année dernière, durant la période du confinement et l’interdiction des déplacements entre les villes, ce qui a retardé de plusieurs mois sa visite à sa femme et ses trois enfants restés à Tanger.
Ce père n’est revenu chez lui qu’en juin 2020, pour un séjour de quelques jours avant de regagner Nador pour son travail. Profitant des vacances scolaires, ses deux enfants ont insisté pour l’accompagner. Une fois loin de leur maman, ils lui ont raconté les détails de ce qui se passait dans leur maison, les visites de plusieurs personnes chaque soir, dont des membres des forces de l’ordre notamment.
Mais la révélation la plus cauchemardesque que les deux enfants ont faite, est qu’ils ont subi plusieurs viols par les amis de leur mère, et qu’ils ont été agressés sexuellement à plusieurs fois.
L’histoire telle que racontée par les deux victimes serait que leur maman utilise son salon de coiffure et sa propre maison pour développer un autre business, dont la consommation de drogues, la prostitution et la pédophilie, et ses premières victimes sont ses propres enfants.
Selon certaines sources, cette affaire finira par s’éclater, car il est inimaginable qu’après l’intervention de plusieurs associations de défense des droits des enfants et des médias, les grands responsables des secteurs de la justice et de la Sûreté nationale au niveau local et national ne réagissent pas pour imposer le respect de la loi.
Concernant la suite de l’enquête, la PJ fait son travail, mais dans les coulisses, d’autres intervenants veulent à tout prix étouffer cette affaire. Même si tous les agresseurs sont connus, on les convoque sous des noms erronés pour justifier qu’ils sont introuvables et gagner ainsi plus de temps.
Même si après une série de retards et le manque de clarté et du sérieux dans le traitement de l’affaire par certaines parties, les membres de la police judiciaire n’abandonnent pas. On convoque des témoins et on cherche les vrais responsables jusqu’à faire tomber ce réseau.
De son côté l’association « Ne touche pas à mon enfant » continue son propre combat au niveau national pour qu’il y ait justice dans cette affaire.
D’après les données disponibles, et les résultats de l’enquête à ce jour, il s’avère que si les choses se passent bien, que les suspects soient tous convoqués et que cette affaire ne soit de nouveau marginalisée, ce sera alors une grosse affaire qui risque d’entraîner de nombreuses personnes en jugement dans le cadre d’un réseau de proxénétisme, pédophilie, viols de mineurs, prostitution, consommation de drogues et bien d’autres charges liées à tous ces malheurs événements dévoilés par les deux enfants et certifiés par plusieurs témoins.
Parmi les membres de ce réseau, le père des deux enfants atteste qu’il y a un policier et un gendarme.
A priori, les deux patrons de ces corps ne laisseront jamais abandonnée cette affaire sans réagir et imposer la loi.
Affaire donc à suivre…
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