Le sort de Tanger paraît être scellé. Il n’existe pas un seul chantier en ville qui ne laisse pas à désirer, manquant totalement de qualité ou ratant très souvent cette belle finition qui donne toute sa beauté à n’importe quel projet achevé. Énorme maléfice !
Finalement cette fatalité se confirme. Tous les projets mal finis sont réalisés à Tanger où la très mauvaise « finition » est presque decenue un mot d’ordre, voire un « ordre » donné en catimini par quelqu’un qui refuse à cette ville sa façon d’être, la plus classe et la plus belle. Quelqu’un qui lui en veut fortement pour avoir vécu un passé glorieux qu’elle risquerait de revivre une seconde fois sous le reigne du roi Mohammed VI.
En effet, parallèlement au massacre qui a atteint les murs des portes et bâtiments de la Casbah, dont les pierres et les briques ont été enterrées sous des couches de mortier, un autre massacre a lieu au parc de la Villa Harris, mettant en danger la vie de centaines de visiteurs.
Les photos n’ont point besoin de commentaires ni d’explications aucunes.
Tout au long des espaces et parcours de ce nouveau jardin de la Villa Harris, on peut facilement observer que pleins de chantiers ont ete abandonnés et représentent un énorme danger, surtout pour les petits enfants et les personnes âgées.
Il est presque certain que cet énorme projet a été livré aux autorités de la Wilaya comme étant réalisé et fini de A à Z. Et bien sûr au Wali Mohamed Mhidia on lui aurait certainement dit que tout a été parfaitement réalisé dans ce grand parc et qu’il n’y existe aucun problème et aucun défaut à corriger.
A La Dépêche, on présente au Wali Mohamed Mhidia une image claire  de l’autre face du parc, celle qu’il na pas pu voir auparavant. Celle dont il n’est sûrement pas au courant.
Aujourd’hui, l’autorité responsable est prier de fermer ce parc durant une période, le temps de corriger ces graves erreurs, et de bien finir les travaux entamés.
Un autre point essentiel qui fait défaut également dans ce parc concerne l’absence des agents de sécurité sur place. Alors à quoi servent ces cavaliers de la Sûreté nationale s’ils ne sont pas présents dans des espaces où les risques d’agressions et de vols sont potentiellement grands ?
Si la Wilaya demande ce renfort en matière de sécurité au Préfet de police, ce responsable, un professionnel dominant parfaitement son domaine, assurera à ce grand parc la sécurité dont il a besoin.
A. REDDAM