Malgré toutes les crises, sanitaires, sociales et économiques, il existe dans ce ciel sombre de Tanger des étoiles qui continuent à illuminer notre quotidien.

Mohamed M’hidia

Quand un fonctionnaire exerce bien son métier et qu’il est surtout payé par les contribuables pour bien le faire, il n’a pas à être distingué et applaudi. Il est dans l’obligation du résultat.
Évidemment. Mais quand on est dans un cas d’une ville si spéciale comme Tanger, où tous les projets de développement ont été mal réalisés durant des décennies, ou entièrement abandonnés, la mission parfaitement réalisée par le Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima mérite bien d’être applaudie.
Suivre à la lettre les directives royales pour redorer le blason de Tanger et lui assurer un nouveau look n’est pas une chose facile. En effet, il faut se lever très tôt pour être sur tous les fronts et être surtout efficace et efficient.
La singularité de Mohamed Mhidia est qu’il n’est pas resté cloisonné dans son confortable bureau, téléguidant à distance les projets de la ville. Le Wali a été présent sur les chantiers, observant, corrigeant et rappelant à tout le monde l’importance de faire bien et vite de manière qu’à la fin Tanger redevienne la belle vitrine du Maroc du 21e siècle. Exactement comme le veut le Roi.
Il reste certes beaucoup à faire pour atteindre cet objectif. Mais, grâce à cet homme la ville est sur le bon chemin.

Mokhtar Mimoun
Président du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes – Tanger

Durant leurs mandats respectifs, aucun des anciens présidents du CROAT-Tanger n’a chômé et ont tous rempli leur mission avec un dévouement particulier et un sérieux exceptionnel.
Mais à la différence de tous ses prédécesseurs Mokhtar Mimoun, qui est à son second mandat, aura nonobstant la distinction d’être le président du Conseil régional de l’Ordre des architectes qui a doté ce conseil de son propre siège social.
Un magnifique bureau qui rend hommage à l’ensemble de ces professionnels et met en valeur leur statut.
Un beau bijou, en cours de réalisation, où les architectes seront fiers de s’y rencontrer et les partenaires du CROAT d’y exposer leurs produits.
L’ère de Mokhtar Mimoun est aussi synonyme de plusieurs autres réalisations renforçant le rôle des architectes et défendant leurs droits et acquis.

Chawad Yaquine
(Président du Royal Country Club de Tanger)

Le Royal Country Club de Tanger avait sincèrement besoin d’un jeune président de la taille de Chawad Yaquine. Ouvert d’esprit, ambitieux et à l’écoute de ses amis et  collaborateurs, le président du club de golf de Tanger multiplie les projets et les actions qui refont de cette institution l’adresse incontournable des loisirs et de la détente.
Chawad Yaquine a presque tout renouvelé dans cet histirique club. Ses projets de réaménagement ont permis de doter le golf de nombreuses nouvelles infrastructures de jeu pour les professionnels et amateurs, mais aussi de loisirs pour leurs familles, de manière à ce que tout le monde soit très satisfait.
En plus, sur le plan social, le Country Club de Tanger s’est davantage ouvert sur les couches sociales défavorisées des quartiers voisins via son académie du golf. Un projet qui promet sans aucun doute l’émergence et la découverte de futurs champions qui auront leur mot à dire sur le plan national.
Autre acquis important: le Country Club de Tanger est ouvert à tout le monde et l’image du club sélect et fermé est révolue.

Abdellatif Chebaa El Hadri
(Président de l’association des guides touristiques de Tanger)

C’est durant les moments durs que la valeur des hommes est véritablement prouvée.
Personne ne niera l’important rôle du président de l’association des guides touristiques de Tanger durant cette pénible période que supporte très mal ces professionnels.
Arrêt définitif du travail depuis mars 2020, aucun soutien continu de la part des autorités responsables et un effet domino des conséquences néfastes qui continuent et risquent fort de continuer durant 2022.
Mais Abdellatif Chebaa El Hadri n’est pas habitué à baisser les bras. En pleine crise et sachant qu’il doit réagir pour que tout le monde garde espoir, il a multiplié les idées et les projets permettant  aux guides touristiques de survivre à la crise.
Il a dans ce sens organisé plusieurs visites en faveur de Tangérois voulant redécouvrir l’ancienne Médina et d’autres monuments historiques de la ville. Et c’est grâce à son appel que les 15 et 16 janvier 2022, des centaines, voire des milliers de citoyens, familles et groupes d’amis, comptent bien passer ces deux journées dans le cœur de la Médina de Tanger en réponse à l’appel de soutien pour sauver ses commerçants. Une belle initiative qui va certainement se répéter mensuellement.

Yahya El Abbassi
(Directeur de la société Casbah Tourism Devlopement)

Il aime travailler à l’ombre, sauf que son succès le met à chaque fois au-devant de la scène. Yahya El Abbassi est le Mister Innovation du secteur touristique régional et national.
Innovation, app, business intelligence… la startup que dirige avec brio Yahya El Abbassi accompagne la digitalisation des opérateurs touristiques depuis quelques années. Et malgré la crise, ses idées et sa vision plaisent et rassurent tous les professionnels. Des clients de taille dont le CRT de Tanger et celui de Béni Mellal.
Le côté innovateur de la bourse du tourisme, manifestation organisée par le CRT, c’est lui.
Ce rendez-vous virtuel a réussi à mettre en contact plus de 150 opérateurs issus du Maroc et de 19 autres pays, actifs sur la destination marocaine ou désireux de la proposer sur leurs marchés respectifs. Il s’est distingué par la tenue de plus de 500 réunions en one-to-one et plus de 2.200 messages ont été échangés entre les participants.

Zoubeir Benbouchta
(Président de l’association Bab Bhar CinéMasrah)

Le dramaturge est en train d’écrire la plus belle histoire de sa vie. Après des efforts incontestables pour redonner une nouvelle vie au théâtre Tangérois, Zoubeir Benbouchta s’était tout le temps posé la question qui fait mal: “mais pour jouer où exactement?”
Pouvoir transformer un souci en un rêve qui est devenu une réalité, mérite un grand bravo.
Zoubeir a, en effet, rêvé de transformer Riad Sultan en un centre culturel et artistique possédant son propre amphithéâtre et doté du matériel le plus sophistiqué. Et il l’a fait. Un projet modèle et unique au Maroc qui a en plus  sauvé un bâtiment historique que tout le monde voulait “avoir”.
Aujourd’hui Riad Sultan est cité par les autorités locales comme l’un des plus beaux projets réussis à Tanger, non pas uniquement par ses dimensions, mais sûrement par cet enthousiasme et la volonté de ce jeune dramaturge rêveur.

Soulaimane Faraj & Yakin Maârouf

(association Baki LKHIR)

Deux jeunes Tangérois et leurs amis membres de l’association Baki LKHIR ont entièrement bouleversé le secteur associatif marocain en révolutionnant toutes les idées basiques et élémentaires de l’action sociale.
A travers ses nombreux projets, Baki LKHIR a prouvé à tout le monde qu’elle est d’abord une école nationale en matière d’ingénierie de projets sociaux.
Soulaimane Faraj, Yakin Maârouf et les autres membres de Baki LKHIR ont cette particularité de penser leurs projets au futur et pas au présent. Des projets générateurs de revenus.
L’association sauve ainsi de nombreuses familles en créant des projets rentables et qui durent dans le temps. Un épicier, un café sur la corniche, un coiffeur, une ambulance aux services gratuits, en plus des opérations de don de sang, Iftar durant le mois du Ramadan, distribution de vêtements durant l’Aid, etc.

Asma Chérif d’Ouezzane

Un roman, un livre ou un recueil de poèmes qui parlent de Tanger, protègent sa mémoire et rendent éternelle son histoire. D’où l’importance du beau roman signé par Asma Chérif d’Ouezzane qui, à travers son enfance à Dar Dmana, met en valeur toute une belle époque de la vie à Tanger vers la fin de l’ère internationale.
Asma nous fait un beau cadeau de fin d’année (2021) que nous devons tous avoir dans notre bibliothèque, lire et faire lire à nos enfants. Dar Dmana ou (Dar Mershan) est une partie intégrante de l’histoire de Tanger qu’il faut absolument protéger.

Chaibia Balbzioui Alaoui

Elle est la première femme à intégrer le comité du premier club de foot de Tanger, l’IRT. Et ce n’est pas uniquement ce qui fait sa notoriété.
La vice-présidente générale de la CGEM Nord et présidente de l’AFEM régionale mérite amplement le titre de la “Dame de Fer” pour sa force intellectuelle et son intelligence quand elle a devant elle un projet à gérer ou un conflit à résoudre.
Ingénieur et PDG de l’usine BCSS Industrie, Chaibia Balbzioui Alaoui a gagné la confiance de tous les opérateurs économiques et les acteurs sociaux, ainsi que l’estime des autorités locales et nationales et représente aujourd’hui la succes story que tout le monde souhaite vivre.
Oui, c’est possible mais il faut se lever très tôt.

Malika Laroussi

Etre l’architecte qui a réaménagé l’ancienne prison de la Casbah de Tanger en le transformant en un musée des plus beaux de la ville, ne passe pas inaperçu.
Malika Laroussi a gravé sa signature dans chaque mur de ce bâtiment historique et chaque coin. Restaurer un bâtiment historique n’est pas une chose facile. Tous les experts le disent. Le garder tel quel et en faire un musée est un récital d’un savoir-faire exceptionnel que l’architecte Malika Laroussi a eu le privilège de mettre en valeur aujourd’hui.
Le nouveau musée de la Casbah est un bijou et Malika Laroussi en est le principal maître joaillier.

Mary-Rahma Homman

Pousser des jeunes à exceller est l’objectif que chacun de nous doit avoir dans la vie. C’est indéniablement l’une des plus belles raisons de notre existence. S’améliorer et surtout améliorer la vie des jeunes. Les diriger vers un lendemain meilleur.
L’architecte DPLG, experte en programmation en maîtrise d’ouvrages, Mary-Rahma Homman, aime rester à l’ombre et ne pas tout dévoiler de sa vie qu’elle veut calme et sans histoires. Mais ses belles “histoires” finissent toujours par la rattraper et la dévoiler en douceur.
Think Tanger, c’est la très belle aventure de 7 jeunes qui composent la meilleure association locale à Tanger. Un collectif qui s’intéresse aux problèmes de la société marocaine en étudiant les nombreux labirynthes de son urbanisme.
Des jeunes, si dynamiques et enthousiastes, qui grâce à Mary-Rahma Homman sont la garantie du futur Maroc. Et c’est tellement magnifique.

Rkia Alaoui

S’il n’y avait pas le COVID-19 et si les frontières étaient restées ouvertes, la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima aurait accueilli plusieurs millions de touristes étrangers durant l’été 2020 et 2021.
Les destinations touristiques sont en effet toutes préparées pour séduire davantage de visiteurs. Et cet objectif représente un travail de longue haleine et des efforts considérables de la part de Rkia Alaoui, la présidente du Conseil régional du tourisme.
Depuis qu’elle gère ce Conseil, c’est une nouvelle ère d’innovation qui y plane. Les mentalités ont beaucoup changé, un changement très positif, certes accéléré également par l’effet de la crise.
Grâce à la vision de Rkia Alaoui, le secteur touristique au Nord parle désormais digital, numérique et virtuel, ce qui permet aux opérateurs de nouer de nouvelles liaisons qui seront très certainement fructueuses dès le retour des activités touristiques que tout le monde espère rapide.

Jennifer Rasamimanana

Ancienne diplomate chevronnée ayant travaillé dans de nombreux pays à travers le monde, Jennifer Rasamimanana a choisi Tanger et sa Légation américaine pour y assurer une mission très noble. Elle est la nouvelle Directrice Résidente de l’Institut des Etudes Marocaines de la Légation Américaine et a véritablement su assurer un nouveau souffle à cette institution.
L’arrivée de la directrice résidente de l’Institut des Etudes Marocaines de la Légation Américaine de Tanger nous met, en effet, face à une intellectuelle et une diplomate américaine d’un poids très lourd.
Aujourd’hui il y a  plus de chercheurs (et ceux animés par une simple curiosité) qui se dirigent à la Légation pour consulter la collection de cartes et des livres rares. Il y a plus de rencontres et les femmes de la Médina qui n’ont pas eu l’opportunité d’être scolarisé y vont apprendre à lire et écrire et à perfectionner ou à apprendre la couture, la broderie ou la pâtisserie afin qu’elles puissent s’insérer dans le tissus socio-économique et améliorer leur condition de vie.

Zineb Yaagoubi & Ihssane Farissi
Les Zi Hikers

Deux femmes actives et amoreuses des montagnes. Zineb Yaagoubi et Ihssane Farissi sont devenues amies grâce à leur passion d’escalader les montagnes et de multiplier les  randonnées pédestres. Mais chez elles les  ascensions ne s’arrêtent pas et les challenges non plus. Elles aiment se surpasser et pour cela elles se sont fixées un beau défi:
Par amour aux montagnes et aux actions caritatives, étant aussi concernées en tant que femmes, le ZI Hikers ont décidé de faire un maximum de kilomètres pour le dépistage du cancer. Faire un maximum de sommets en un jour, soit 4 sommets en une seule journée pour sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage des cancers, plus particulièrement le dépistage du cancer du sein.