L’inaction des administrations responsables pour éviter le dramatique accident, survenu à l’atelier de textile situé à Braness, est depuis toujours évidente à Tanger, faisant que d’autres tragédies de la même gravité risquent de se répéter quand elles ne sont pas éviter grâce à l’éveil des personnes concernées.
Cela rappelle cette affaire, encore non résolue, de l’atelier de la pâtisserie située au rez-de-chaussée de l’immeuble Beethoven 1, à Nejma, en plein cœur du boulevard Mohammed V.
Rappelons que cet atelier est bizarrement situé dans un appartement du premier étage de l’immeuble Beethoven 1 et qu’il est connecté à la pâtisserie par un monte-charge installé sans autorisation à l’intérieur de l’appartement.
Ce dernier, bien sûr, a été entièrement réaménagé pour prendre la forme d’une vaste cuisine équipée de plusieurs fours alimentés par plus de 10 bouteilles de gaz.
A deux reprises, un incendie a eu lieu, poussant les propriétaires des appartements à frapper à toutes les portes pour que cet atelier soit définitivement fermé.
L’incroyable mais vrai, est qu’ils soient arrivés à avoir cette décision de fermeture dudit atelier qui a bien eu lieu après des mois et des mois de tentatives auprès de toutes les administrations responsables mais qui avaient toutes échouées.
Bizarrement encore, le propriétaire de la pâtisserie aurait négligé l’ordre de la fermeture de son atelier pour reprendre toute son activité comme si cela ne présente aucune menace pour le voisinage.
Si toutes les administrations de la ville sont au courant de cette autre grave affaire, pourquoi personne n’est arrivé à fermer ce dangereux atelier qui est illégalement installé dans un appartement au premier étage de l’immeuble Beethoven 1?
Est ce qu’on attend qu’il y ait des victimes pour appliquer sévèrement la loi? Le faire après sera trop tard !