(C’est le bureau communal des années 90 qui est responsable des inondations des années 2021)…
Le président de la commission de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de la préservation de l’environnement à la commune de Tanger, aurait tout dit pour défendre l’actuel bureau communal que dirige Mohamed Bachir Abdellaoui.
Les élus du PJD ne sont jamais responsables (même si une brebis s’envole)… comme dit le dictons marocain.
Dans cet article, nous ne dirons rien, nous n’ajouterons rien. Nous nous limitons à republier ses propres déclarations à un média national et on vous laisse la liberté de les juger.
« Le lotissement où se situe la villa qui faisait office d’atelier a été autorisé avant les années 90 par la commune d’El Aouama, lorsqu’elle ne relevait pas encore de la ville de Tanger ».
« Le permis de construire de la villa, qui se trouve à Hay Alinas, dans la zone d’El Mers (NDLR), a été délivré à son propriétaire en 1996 par la commune de Bni Makada. Cette personne n’était autorisée à construire qu’un R+2, et non une cave en plus ». Il s’agit de la seconde infraction, « qui, jusqu’à présent, n’a pas encore été réglée ».
« Le patron de l’unité de production clandestine, qui est le locataire de cette villa, ne dispose d’aucune autorisation d’exploitation commerciale délivrée par la commune ».
« Le 23 octobre 2008, jour des inondations, 176 mm de pluie y ont été enregistrés en six heures. Le 8 février 2021, c’était environ 50 mm de pluie en une heure. Et avec les changements climatiques, on doit s’attendre à des conditions plus dures »…
« la ville a investi plus d’un milliard de DH pour éviter de revivre un tel incident »…
« On ne peut donc pas dire qu’on est loin d’un risque d’inondation, ni qu’il n’y a plus de points noirs dans la ville, puisqu’une partie de celle-ci a été construite de manière non réglementaire »…
« d’importants travaux de canalisations pour évacuer les eaux pluviales ont été menés dans toute la ville, y compris les quartiers clandestins »…
« Le problème persiste donc au niveau des anciens lotissements qui n’ont pas respecté les cahiers des charges relatifs à la mise en place des infrastructures nécessaires, et les quartiers clandestins sous-équipés ».
« De nombreux projets sont menés en partenariat avec Amendis pour améliorer la situation de la ville, le dernier en date est relatif au renouvellement total du réseau d’assainissement liquide et d’eau potable dans l’ancienne médina de Tanger, qui s’étend sur 20 ha »…
« Les précipitations surviennent durant un temps limité, et le réseau actuel ne peut pas absorber tout le débit. C’est donc normal d’avoir un écoulement superficiel au lieu d’un écoulement dans le réseau, et cela est valable pour tous les pays du monde. C’est un phénomène qu’on ne peut pas contrôler ».
Petite question : honnêtement M. Talhi, dites nous juste à quoi sert exactement cette
commission de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de la préservation de l’environnement que vous présidez à la commune de Tanger ???
Quel est le rôle de ce « truc » ???