L’aménagement du lac de Rahrah comme point d’attraction pour les habitants de ce quartier (très mal structuré) peut être une solution répondant aux doléances de ces derniers concernant le manque terrible de zones de détente et de loisirs, entre autres.
Un lac, naturel ou artificiel, apporte toujours un sentiment de bien-être et de bonheur tant qu’il est propre et bien protégé.
Sera-il le cas à Rahrah? L’expérience prouve que tous les lacs aménagés au Maroc ne sont ni protégés ni sécurisés. Bien au contraire, le nombre des noyades des enfants qui y nagent durant l’été est assez élevé. L’absence totale d’une surveillance de ces lacs est à l’origine de la majorité des noyades.
Par ailleurs, l’absence d’un bon entretien cause très souvent la multiplication des foyers de moustiques qui pourraient trouver dans le nouveau lac de Rahrah leur nid idéal.
A part ces deux grands risques, l’aménagement du lac de Rahrah laisse perplexe les dirigeants du Royal Golf de Tanger. En effet, les opérations d’arrosage de ce club historique sont faites grâce surtout à l’eau de ce lac. Cependant, l’actuel projet d’aménagement aura pour première conséquence de priver le club de golf de l’eau d’arrosage. Ce qui met indéniablement en danger la qualité de ses terrains.
Ne pas protéger les intérêts de ce club serait illogique car le Royal Country Club de Tanger n’est pas un simple club. Ce site fait partie de l’histoire du Maroc et constitue une destination privilégiée d’une catégorie de touristes étrangers que tout le monde cherche à bien séduire et attirer.
Dans ce cadre, accompagnant les différents programmes de développement de la ville, le Royal Country Club de Tanger vit également sous le rythme d’une rénovation de ses installations le transformant en une infrastructure des plus modernes.
Ce rythme observé depuis que le premier mandat de l’actuel comité a permis, entre autres, de remettre le premier club de golf de Tanger sur la liste des meilleures adresses.
Les actions réalisées au Royal Country Club de Tanger depuis le premier mandat du président Chawad Yaquine et son comité, sont très nombreuses parmis lesquelles, l’aarrosage à base d’eau 100% recyclée était un projet essentiel pour assurer une excellente qualité des terrains. C’est un projet qui a nécessité un investissement colossal que le bureau dirigeant du club n’a pas hésité à assurer.
Malheureusement aujourd’hui tous ces efforts risquent de tomber à l’eau si le Royal Country Club n’a plus le droit d’utiliser les eaux du lac de Rahrah.
Maintenant, que pense le Wali Mohamed Mhidia de cette situation?
A. REDDAM