Vigo, Huelva, Malaga,Valencia, Barcelona et même Ceuta, les ports espagnols reçoivent déjà des navires de croisière permettant à ces villes d’accueillir des milliers de touristes.
Le tourisme de croisières a bel et bien repris dans le monde entier et les grandes compagnies ont déjà préparé les programmes de l’année prochaine et celle d’après.
Côté marocain c’est le silence radio. A Tanger et au PORT Tanger-ville rien ne montre que les autorités attendent demain ni la semaine prochaine l’arrivée du premier bateau de croisière après la pandémie du COVID-19.
Normal, puisque les autorités nationales n’ont pas encore pris la décision de rouvrir les frontières maritimes.
En effet, si concernant les voyages par air, plusieurs compagnies aériennes se préparent au grand retour au Maroc, côté mer rien n’est encore précis.
A part quelques rumeurs qui avancent la fin octobre comme date décidée pour la réouverture des frontières maritimes entre le Maroc et l’Espagne, il n’existe aucune information officielle du côté des autorités marocaines.
Tout le monde s’attend aussi à ce que cette décision soit parmi les premiers que prendra le nouveau gouvernement présidé par Aziz Akhannouch.
Un autre volet très important que les autorités maritimes marocaines devraient absolument négocier avec les compagnies maritimes espagnoles concerne les tarifs exorbitants exigés par ces dernières.
Les liaisons Tanger Med-Algesiras ou Tanger-ville/Tarifa sont excessivement chères en comparaison avec des trajets beaucoup plus longs un peu partout dans le monde. Cette situation inexplicable et illogique ne peut plus continuer sans aucune intervention de la part du ministère responsable. Ces liaisons sont devenues tellement chères que prendre un avion Tanger-Malaga est devenu plus logique car moins cher quand on prend en considération le facteur temps.
A.R.