Alors que de bons efforts sont réalisés pour sauver certains sites de la ville, Hafa, la Casbah et sa muraille, les ruelles de l’ancienne Médina… d’autres espaces mériteraient bien aussi la même attention. Ce serait idéal.
Il existe en effet de très beaux sites existant en dehors du centre-ville. Rappelons que Tanger n’est pas nommée capitale du détroit par hasard, la cité tient, en effet, une partie de sa beauté de son relief fait de collines dominant la mer et les environs : le Marshan, la vieille Montagne, Rahrah, Sidi Amar, Sloqia, Sidi M’nari, Charf, Nouinouich, etc.
Malheureusement, le non-respect de la loi et l’absence de procédures sévères en matière de sanctions a encouragé une compétition anarchique entre les nouveaux immeubles et même l’habitat « clandestin ».
Les immeubles veulent imposer leurs hauteurs à celles des collines et la brique rouge et le ciment remplacent la végétation.
Les Tangérois ont ainsi vu comment le centre-ville a perdu petit à petit ses belles échappées (ou ouvertures) vers la mer et les collines qui sont camouflées. Mais peu parmi eux savent que la ville est en train de perdre également une partie de son patrimoine dont peu de gens parlent. Ses Miradors.
Tanger possède plusieurs miradors parmi lesquels les plus connus sont :

Mirador de Bab El Bhar (ou Bab Raha)
Mirador de Bab El Asa : Qasbah
Mirador de la rue Basil Scott : Marshan
Mirador de Sidi El Mokhtar : Marshan
Mirador de la Place Faro
Mirador du Charf
Mirador de Bellavista
Mirador du Cap Malabata
Mirador de Sidi Amar
Mirador de R’milat Mirador de Agla (Kariyane)
Mirador de Sloqia
Mirador de Mediouna
Mirador du Cap Spartel
Mirador de la route des Grottes d’Hercule
Mirador de la place des Grottes d’Hercule
Mirador de Terasa
Mirador de Dar Baroud
Mirador de l’Hôtel Continental
Mirador de l’escalier Renschaussen
Mirador de l’Hôtel Minzah