Le film « Indivision » de la réalisatrice Tangéroise Leila Kilani (le deuxième) sera projeté en avant-première, le 8 juin à 19h à la salle de cinéma Alcazar à Tanger.
« Indivision » est une fable éco-poétique qui aborde des thématiques essentielles liées au changement climatique, à la défense de l’environnement et à la terre à travers le récit d’une famille qui se déchire autour de l’héritage, situé dans le cadre évocateur de Tanger, souligne le communiqué, ajoutant que le film met en scène un conflit autour de la propriété et soulève des questions fondamentales sur notre rapport à la nature et à l’environnement.
La projection du film, qui s’inscrit dans le cadre de la célébration par la Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC) de la Journée mondiale de l’environnement (5 juin), sera accompagnée de débats autour des questions environnementales qui traversent la société marocaine, indique un communiqué des organisateurs.

Toujours dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, une table ronde sous le thème « Nos terres. Notre avenir » aura lieu le 28 juin à Rabat, ajoute la même source.
Le long-métrage a été sélectionné à une trentaine de festivals dans le monde. Il a fait sa première marocaine au Festival de Marrakech et a reçu plusieurs prix, notamment au Festival du nouveau cinéma de Montréal (Prix de l’innovation), au Festival du film arabe de Fameck (Grand Prix) et au Festival des cinémas d’Afrique à Apt (Prix du jury jeunes).
« ‘Indivision’ a reçu un excellent accueil critique qui l’identifie comme une œuvre magistrale. Cette reconnaissance consacre le parcours singulier d’une cinéaste qui occupe une place originale dans le paysage cinématographique marocain, grâce à la profondeur intellectuelle de son œuvre et la singularité de son langage », notent les organisateurs.
Vivant entre Tanger et Paris, Leïla Kilani est une artiste engagée en faveur des droits des femmes mais aussi en faveur de la cause environnementale. Passionnée par les différentes formes de narration et de récit, son travail alterne entre fictions, documentaires et essais vidéo, avec une expérimentation du croisement des genres.

En plus de l’intérêt que ce film porte aux questions environnementales, l’autre intérêt pour la capitale du Nord réside aussi dans son affiche d’acteurs parmi lesquels on retrouve le Tangérois Jaafar Brigui qui s’impose petit à petit dans un secteur pas aussi facile comme le cinéma.
Bravo à Leila et à Jaafar!