Le film documentaire marocain est entre de bonnes mains.
La première réalisation documentaire
“Dans la main de Dieu”, produite par la chaîne documentaire Al-Jazeera et diffusée durant le mois de Ramadan, est une carte de visite professionnelle qui présente un réalisateur d’une grande catégorie.
Ce film, qui raconte l’histoire d’un homme de quarante ans surnommé Ammou, tente de se ressaisir, portant une valise et sa guitare sur le dos qu’il a négligée pendant de nombreuses années, pour vivre une expérience de recherche de son ami Said , qui n’utilise pas les moyens de communication modernes, et qui vit dans un village au fond du désert rocheux du sud marocain.
De là commence un excellent voyage permettant aux téléspectateurs de découvrir le très beau paysage marocain dans tous ses états.
Mohamed Rida Gueznai est parfait dans ce travail. En se présentant, il affirme qu’il essaie de réaliser ses rêves qui par le passé lui semblaient très difficiles, presque impossibles, mais pour ce jeune Tangérois, “l’impossible n’est qu’une illusion et les rêves se réalisent par le travail, la volonté et la foi”
Il raconte encore:
“J’ai tourné mon premier film au téléphone à l’âge de douze ans, et pendant mes études au lycée j’ai réalisé un groupe de courts métrages en amateur, puis fondé un club de cinéma au lycée. Après avoir obtenu mon bac, j’ai intégré l’Institut spécialisé dans les métiers du cinéma à Ouarzazat, ce qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses.
Ensuite, j’ai intégré l’école des Arts et Sciences Humaines de Martil où ‘ai obtenu une licence professionnelle en études cinématographiques et audiovisuelles, après quoi j’ai obtenu une maîtrise en cinéma documentaire”.
Au cours de ses études, Mohamed Rida Gueznai a réalisé un court métrage documentaire intitulé “Le Cheikh et la Montagne” qui a été projeté dans 23 pays et a remporté de nombreux prix dont les plus importants sont le Prix du meilleur court métrage documentaire au 35e Festival du film d’Alexandrie pour le Pays méditerranéens, ainsi que le prix «Adobe best of the best» au ZUMEFF Festival à Dubaï.
Après avoir parcouru ce chemin plein de défis et d’amour pour l’apprentissage et l’aventure, qui n’était pas sans obstacles et déceptions parfois, et réalisations et surprises à d’autres moments, Reda Gzennay décide d’entrer dans le monde du long documentaire et de réaliser le film “In the hands of God “, “cette expérience qui m’a porté dans le monde du professionnalisme et a tracé à travers lui une distance importante dans la manière de réaliser mes aspirations et mes rêves d’enfance.
Le jeune réalisateur Tangérois tient évidemment à remercier la chaîne documentaire Al-Jazeera qui a cru en ses capacités et son projet de film. Mohamed Rida remercie également beaucoup le staff technique qui s’est beaucoup sacrifié des conditions difficiles pour faire ce film, affrontant une température très élevée et la nature du désert rocheux, ainsi que la difficulté de filmer pendant le voyage à pied. “Mes remerciements vont à ma famille, à mes amis, à mes professeurs et à tous ceux qui ont cru en moi et m’ont soutenu depuis le début, et je remercie également tous ceux qui ont mis devant moi des obstacles car ils m’ont rendu plus enthousiaste et persévérant, ces obstacles m’ont permis en effet d’augmenter ma force et mes compétences et de m’accrocher aux montagnes pour atteindre les sommets, ces sommets sur lesquels mes rêves reposent.
Ce que je dis et ce que je crois: “Il n’est jamais trop tard pour réaliser nos rêves d’enfance.”