À partir du 15 juin, le Maroc entame l’ouverture progressive de ses frontières. Le plan dévoilé par le ministère des Affaires étrangères impose plusieurs restrictions et inclut l’ouverture de l’espace aérien, mais aussi maritime.

Cette ouverture se fait notamment «dans le cadre l’opération Marhaba 2021», souligne le communiqué, notant que l’accès par voie maritime se fera «à partir des mêmes points de transit maritime de l’année dernière». Cependant, seuls trois ports sont inclus à savoir, ceux de Sète et Marseille en France et celui de Gênes en Italie, tandis que les quelques ports espagnols autorisés « exceptionnellement » l’an dernier ont été écartés.

«Le communiqué ne précise pas si ces restrictions sur les ports espagnols dureront tout l’été ou si elles pourront être levées en août», indique l’agence espagnole EFE. Des sources du secteur en Espagne affirment que la décision des autorités marocaines a été prise «pour des raisons sanitaires» afin de «réduire considérablement le nombre d’arrivées».

En temps normal, l’opération Marhaba organisée chaque année du 15 juin au 15 septembre accueille pas moins de 3 millions de Marocains résidents à l’étranger. L’an dernier, ils n’ont été que quelque 45.000 Marocains et 22.000 véhicules à avoir emprunté les liaisons maritimes reliant Tanger Med et Nador à Sète en France ainsi que Gênes en Italie.

Les pertes colossales côté espagnol sont estimées à plusieurs millions d’euros pour ce qui concerne uniquement la vente de billets, à laquelle il faut ajouter «les millions d’euros dépensés par les Marocains pour leur logement, repas, carburants et autres frais».

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