Ils sont les maîtres de la situation et ont envahi toute la ville sans qu’aucune action ne soit menée pour arrêter leur invasion. Leurs choix préférés: ces terrains nus existant un peu partout dans le centre-ville Tangérois que les autorités négligent complètement et qu’ils occupent par centaines. Des terrains qu’on maquillent avec des petites zones vertes et parfois même des fleurs, mais qui cachent, à l’intérieur, tout un royaume de rats que personne ne veut déranger. Ces derniers, pour chercher de quoi se nourrir, attaquent les parkings, les appartements, les commerces et les bureaux installés dans les immeubles avoisinant ces terrains et massacrent tranquillement tout ce qu’ils trouvent sur leur chemin. A Nejma, sur les avenues Beethoven, Youssef Ibn Tachefine et dans tous les autres avenues du centre-ville, à l’allure moderne, les habitants et les gérants des sociétés se plaignent de cette invasion des rats et souris qui leur coûte cher. Imaginez le siège d’une banque ou d’un cabinet d’assurance ou médical, un salon de thé ou une pâtisserie, où un rat se balade en plein service, devant les clients et les personnels, sans même avoir peur de la foule, tellement il se sent chez lui, habitué à s’y rendre le jour comme la nuit. Que doivent faire les victimes de cette invasion des rats pour protéger leurs biens et leur image de marque? “Ils devront faire appel aux sociétés de dératisation”, diront certainement certains responsables communaux. Mais les autorités communales n’ont-elles pas l’obligation de réagir pour mettre fin à ce grave problème ? Car le problème existe dans ces terrains nus abandonnés. C’est là qu’existe le siège social des rats. Leur royaume! Que font les services d’hygiène de la commune et quel est leur rôle exact? Ou doit-on là aussi faire appel au Wali Mohamed Mhidia pour trouver une solution à ce problème ?
A. REDDAM