A l’approche des élections communales et parlementaires, qui auront lieu début septembre prochain, l’on constate manifestement l’absence des « sponsors électoraux » finançant des campagnes de la plupart des listes électorales potentielles, notamment ceux qui pourraient soutenir certains représentants des partis politiques.
L’absence apparente de ces « sponsors électoraux » a incité les partis politiques à Tanger à réfléchir sérieusement à recourir à certaines élites tangéroises capables de fournir des fonds nécessaires pour soutenir les campagnes de leurs partis.

Le manque de fonds pour ces sponsors  a également contribué à la migration politique, car certains partis bien connus ont réussi à attirer des noms politiques capables d’incliner des votes et de fournir des budgets nécessaire à la campagne électorale. C’est le cas des partis Al-Istiqlal, le PAM et le RNI. Devant de telle situation, nous sommes amenés à nous demander si l’absence des « Sponsors électoraux » pousse les partis » à compter sur les élites Tangéroises ?
L’absence de certaines personnalités ayant été acteurs majeurs pendant des campagnes électorales précédentes, tels que Younes Cherkaoui, décédé cette année, et  Samir Berroho, qui s’est retiré pour des raisons  sanitaires, a contribué à la rareté des élites politiques et à l’émergence d’une concurrence très rude entre certaines partis politiques cherchant à conquérir des  personnalités restantes,  phénomène qui peut être assimilé fortement à ce qui se passe au sein du marché des « brebis » la veille de l’Aïd al-Adha, situation régnée par le déséquilibre de la balance de l’offre et de la demande.
A rappeler que Sa Majesté le Roi – que Dieu le préserve – a souligné à maintes reprises l’importance de l’adhésion des jeunes dans la vie politique, afin d’être capables de dialoguer et de s’exprimer, ainsi que d’orienter d’autres jeunes laissés exposés à l’influence des forces obscures et à l’opportunisme.
Mohamed Sebbah (Traducteur stagiaire)