Tanger est sûrement l’unique ville au monde où l’on peut tout faire sans être dérangé, ni questionné.
Au contraire, ayez un très mauvais projet dans cette ville et vous serez applaudi, encouragé et même défendu si quelqu’un ose vous critiquer.
Et c’est certainement dans le secteur du bâtiment que les plus grosses fatalités et les crimes les plus ignobles sont commis et sont permis en toute liberté. La photo en dit long et n’a absolument pas besoin de commentaires, ni d’explications.
Il est clair que derrière ce nouveau crime contre la nature d’un côté et un patrimoine historique des plus anciens de la ville de l’autre, il y a un feu vert qui a été donné par un ou des responsables chargés de ce secteur.
Qui sont-ils? C’est aux patrons de la ville de répondre à cette interrogation.
On s’en fout de savoir qui sont les propriétaires de ces bâtiments, mais on aimerait bien savoir qui a signé les autorisations de construire sur ce terrain et comment se fait-il qu’il a osé permettre à qui que ce soit de réaliser ce projet à deux mètres d’un bâtiment emblématique et d’une si grande importance.
Supposons même que ce terrain appartient à une personne et il est sa propriété privée, c’est là que devrait intervenir l’administration territoriale responsable soit pour s’approprier ces terrains à leurs justes prix, soit alors en interdisant la construction de tout bâtiment qui rendait invisible, totalement ou partiellement, le bâtiment historique depuis n’importe quel angle de la route de Mnar et Ksar Seguir. L’expropriation est la meilleure solution, sinon il faut au moins imposer par la loi des normes strictes en cas d’édification d’un nouveau bâtiment.
Mais dans ce cas précis rien n’a été fait. C’est quand-même bizarre !
Allô. Y a quelqu’un à la Wilaya?