A Tanger si ce n’est pas du patrimoine historique qui est massacré, c’est une forêt qui est rasée. La défiguration de la ville est entre de bonnes mains. Tangérois, dormez tranquillement!
C’est une nouvelle catastrophe écologique qui est en train d’avoir lieu à Tanger sans qu’aucune autorité n’intervienne.
La forêt de Gzenaya est littéralement massacrée par des parties encore inconnues et que personne ne semble déranger.
Il s’agit, selon plusieurs sources et témoins, de plusieurs hectares d’arbres qui ont été coupés et des terrains clôturés par des files barbelés ou des pierres, marquant ainsi les futurs lots.
De quoi s’agit-il exactement?
A Gzenaya, comme partout à Tanger, tout le monde parle d’une opération de morcellement de vastes terrains après une déforestation monstrueuse de cette zone.
Depuis la décision du renvoi du président de cette commune, il y a peu de temps, la course à l’appropriation des terrains est sans égal.
Que font les responsables des eaux et forêts, de la mairie, qui gère toute la ville, et de la Wilaya qui est le vrai « patron » devant agir quand personne ne le fait..?
Selon plusieurs observateurs, si personne n’ose réagir, c’est sûrement parce que l’auteur de cette énième mascarade de la forêt Tangéroise, est un des grands groupes de la promotion immobilière au niveau national. Un « bigbéton » qui va y construire des immeubles économiques à l’instar de centaines d’autres ayant déjà défiguré cette zone et plusieurs autres du côté de la route de Rabat et celle de Tétouan.
C’est finalement toutes les zones forestières de la ville qui ont été massacrées et celle de Gzenaya est la nouvelle victime qui s’ajoute à Rahrah, Mesnana, Tanja Balia et même à la forêt de Mediouna et Slokia à R’milat.
A. REDDAM