Du 5 juin au 12 juin, découvrez Acqua Alta, un parcours dans l’imaginaire de l’eau au sein de l’Institut français de Tanger.

Acqua Alta  raconte une histoire. Une femme, un homme, une maison. Un quotidien absurde et cousu de discorde. Mais un jour de pluie, la vie chavire : la montée des eaux engloutit la maison dans une mer d’encre. La femme glisse et disparaît. D’elle il ne reste que les cheveux. Vivants. C’est l’histoire d’une catastrophe, particulière et universelle. C’est l’histoire d’une perte et d’une quête. C’est l’histoire de la peur de l’étrange et de l’altérité, et de son apprivoisement.

Un parcours proposé au spectateur à travers 3 installations qui entrent en résonance :

  • Exposition – Livre pop-up augmenté
    Une femme, un homme, une maison et une inondation. Acqua Alta – La traversée du miroir est un voyage dans l’imaginaire de l’eau et le récit d’une catastrophe. C’est un livre dont les dessins et les volumes en papier forment les décors de l’histoire animée visible en réalité augmentée, où plane la douce et étrange présence d’un animisme numérique.
  • Réalité virtuelle
    Acqua Alta — Tête-à-tête
    est une expérience pour casque individuel de réalité virtuelle qui permet de vivre de manière immersive un moment précis de l’histoire du livre et du spectacle, dans une transposition spécifique à ce médium.
  • Projection du spectacle
    Une femme, un homme, une maison et une inondation. Acqua Alta – Noir d’encre est un spectacle de théâtre visuel, un voyage dans l’imaginaire de l’eau, le récit d’une catastrophe, un duo dansé dans des images vivantes portant la douce et étrange présence d’un animisme numérique.

Présentation de la compagnie Adrien M & Claire B
Fondée en 2011 par Claire Bardainne et Adrien Mondot, la compagnie Adrien M & Claire B crée des formes à la croisée des arts visuels et des arts vivants. Leurs spectacles et installations placent le corps au cœur des images, et mêlent artisanat et dispositifs numériques, avec le développement sur-mesure d’outils informatiques.
Leur démarche place l’humain au centre des enjeux technologiques, avec comme spécificité le développement surmesure d’outils informatiques. Claire Bardainne et Adrien Mondot poursuivent la recherche d’un numérique vivant : mobile, artisanal, éphémère et sensible. Ils interrogent le mouvement en créant des dialogues interactifs entre le corps et l’image à travers des processus dans lesquels le spectateur peut être immergé.

Ce projet a reçu un soutien financier de l’Institut Français à Paris et de la Ville de Lyon.