La Fédération internationale de football association (FIFA) a annoncé qu’elle confie l’organisation de la Coupe du monde des clubs au Maroc, à l’issue d’une réunion de l’instance, tenue vendredi 16 décembre à Doha, dans le contexte du Mondial 2022. Le choix du Maroc intervenu après plusieurs mois, durant lesquels la FIFA n’a pas été en mesure de trouver un pays hôte pour organiser la manifestation, initialement reportée à cause de la crise sanitaire du Covid-19.
Cet événement sportif de haut niveau, qui est programmé du 1er au 11 février 2023, sera organisé dans deux villes, Tanger et Rabat.
Ainsi, les demi-finales se joueront à Tanger, alors que la finale est attendue à Rabat, explique-t-on, en précisant que le Wydad de Casablanca, champion du Maroc et d’Afrique en titre, disputera son premier match dans la capitale du Royaume. Les mêmes sources rappellent que le Wydad de Casablanca et Al Ahly, vice-champion d’Afrique en titre, seront accompagnés du champion d’Europe, le Real Madrid, du vainqueur de la Copa Libertadores, Flamengo, du vainqueur de la Ligue des Champions de la CONCACAF, les Sounders de Seattle et d’Auckland qui a remporté la Ligue des Champions de l’OFC (Océanie).

Tanger: mobilisation sous le signe de la Niya

Sans aucun doute, l’organisation du « Mundialito » à Tanger reste une opportunité à ne pas rater de la part des autorités de la ville.
En plus d’être une occasion pour corriger plusieurs imperfections qu’on a très souvent traitées à La Dépêche du Nord, cet événement est une excellente opportunité pour attirer des milliers de touristes étrangers que la ville et sa région en tant que destinations touristiques possédant de nombreux points forts, doivent saisir.
A un mois de ce grand rendez-vous, les responsables de la Wilaya, la commune et de la région sont donc invités à retrousser les manches pour présenter Tanger dans son état le plus attractif, celui qu’elle mérite. Une belle ville, sécurisée, au boulevards propres et bien aménagés, aux trottoirs réaménagés et avec zéro déchets et ordures aux odeurs nauséabondes.
C’est aussi l’occasion de revoir cet éclairage public en panne ici et là.
Les autorités locales auront bien sûr à revoir l’état de la majorité des routes et chaussées de la ville. Certaines routes du centre-ville et d’autres grandes artères sont en effet dans un état de dégradation avancée, offrant plein de trous ou des tronçons accidentés et dénivelés. Laisser des milliers de visiteurs traverser ces routes dans leur état actuel serait la pire publicité qu’on ferait de Tanger.
Les autorités sont aussi invitées à rencontrer les syndicats des taxis pour que les chauffeurs véhiculent une image sympathique de la ville. Les commerçants, les restaurants, les bazars également. Il faut reconnaître que dans ces métiers ayant un lien direct avec les touristes étrangers seuls les guides professionnels et les employés des grands hôtels et maisons d’hôtes sont bien formés et présentent de rares cas nuisant à l’image de marque de la ville. Les autres métiers, en général, manquent ce savoir-être, et commettre des erreurs comme celle du chauffeur de taxi de Marrakech peut coûter à Tanger son avenir touristique.
En matière de sécurité, Tanger est entre de bonnes mains. Les taux d’agressions, de vols et des autres formes de délinquance sont en baisse depuis quelques mois. Et sûrement la vigilance sera double durant cet événement.
Sur un autre plan, les autorités de la ville feront bien de garder le chapiteau, abritant actuellement l’exposition des produits de l’artisanat régional à son emplacement à Rass Msallah. L’idée serait de programmer une nouvelle édition durant le Mundialito. C’est aussi une occasion en or pour aider les artisants de la région à récupérer les dures pertes qu’ils ont subies depuis la pandémie du Coronavirus. Et cette exposition est une belle offre de plus pour séduire les milliers de touristes qui vont visiter Tanger durant cette période.
Reste finalement les services médicaux et des urgences dans nos hôpitaux et l’accueil des visiteurs à l’aéroport Ibn Battouta. Deux autres points névralgiques de la ville.
Offrir à Tanger l’organisation de la coupe du monde des clubs est un cadeau de dieu.
Maintenant, on verra bien la « Niya » des responsables pour bien préparer cet événement.