Une session de formation sous le thème « l’importance et les mécanismes du réseautage » s’est tenue, le week-end dernier à la Maison des associations à Chefchaouen, au profit d’acteurs associatifs.
Cette session, organisée par l’association du Forum des femmes de Chefchaouen, vise à contribuer à la mise en valeur de la culture des droits de l’Homme et du respect de l’équité et de l’égalité des chances, afin de développer les capacités des acteurs locaux de la ville à trouver des mécanismes et des moyens, en vue de contribuer à lutter contre la violence à l’égard des femmes et des filles.
Les participants ont abordé dans leurs interventions la problématique de la violence à l’égard des femmes et des filles, car elles sont les plus vulnérables aux pratiques de violation de leurs droits, malgré les progrès importants réalisés par le Maroc en matière de promotion des droits de la femme, en particulier après la constitution de 2011.
Dans une déclaration à la MAP, le consultant dans le domaine de la gouvernance, du développement et de la démocratie participative, Mohamed El Bakkali, a souligné que « la mise en réseau des organisations de la société civile est l’un des mécanismes de fédération des efforts, afin de contribuer collectivement à lutter contre la violence à l’égard des femmes ».
Pour sa part, la présidente du Forum des femmes de Chefchaouen, Khadija Jabbour, a relevé que cette session de formation vise à « activer les clubs des droits de l’Homme et à lutter contre la violence fondée sur le genre sur le territoire de la commune urbaine de Chefchaouen », notant que la plupart des activités menées par l’association s’adressent aux élèves des établissements scolaires, dans le cadre d’un partenariat avec la direction provinciale de l’Éducation nationale à Chefchaouen, et sont notamment axées sur la violence scolaire, l’approche genre, et les droits de l’Homme.
Cette session de formation s’inscrit dans le cadre du programme « Moucharaka Mouwatina », financé par l’Union européenne, sous la supervision du Bureau des Nations-Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS), en partenariat avec le ministère d’Etat chargé des Droits de l’Homme et des relations avec le Parlement, et le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
avec MAP