Alors que des bouchons ont peut-être surgi à Londres et à Bruxelles à la fin d’une saga de quatre ans connue sous le nom de Brexit, il reste une tache rocheuse de sol britannique dans les limbes.
Gibraltar, une colonie britannique faisant saillie sur la pointe sud du continent espagnol, n’a pas été inclus dans l’accord commercial Brexit annoncé la veille de Noël entre l’Union européenne et le Royaume-Uni pour réorganiser les relations commerciales entre le bloc désormais de 27 membres et la première nation à quitter le groupe.
La date limite pour Gibraltar reste le 1er janvier, date à laquelle expire une période de transition réglementant la courte frontière entre Gibraltar et l’Espagne. Si aucun accord n’est conclu, on craint sérieusement qu’une frontière dure ne perturbe les travailleurs, les touristes et les principales relations d’affaires des deux côtés.
Les négociations pour préserver la libre circulation des biens et des personnes entre Gibraltar et l’Espagne « continuent », avait souligné le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez jeudi, après l’annonce d’un accord entre l’UE et le Royaume-Uni sur leur future relation commerciale.