L’excellence opérationnelle est un concept dont les contours sont à géométrie variable. Mais s’il fallait en donner une définition générique et synthétique, Il s’agit donc d’un levier d’amélioration de la compétitivité que chaque entreprise est libre de s’approprier et d’adapter à ses enjeux et à ses contraintes. L’excellence opérationnelle est notamment utilisée dans les secteurs très concurrentiels, dans le but de rationaliser et optimiser la production, et de proposer le prix le plus attractif aux consommateurs.
À l’origine de l’excellence opérationnelle, il y a le « Lean management » : pour atteindre cette excellence opérationnelle, il faut d’abord initier l’entreprise dans une démarche de pilotage d’organisation et de production, une méthode visant essentiellement à réduire les coûts de production, dont on trouve la source dans le Japon des années 1950. Un petit retour en arrière s’impose. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, le Japon manque de ressources financières. Les matières premières sont difficilement accessibles et son marché est très limité….
L’excellence opérationnelle repose sur plusieurs principes fondamentaux, à commencer par une quête permanente de la valeur ajoutée. Identifier les besoins de ses clients potentiels est la première étape pour leur proposer, in fine, un produit qui répond parfaitement à leurs attentes. Il s’agira aussi d’adapter le produit aux évolutions de la société, comme la réduction de la teneur en sel ou en sucre dans l’industrie agroalimentaire. Par ailleurs, l’excellence opérationnelle ne peut être atteinte qu’en accordant la plus grande attention aux collaborateurs afin de s’assurer de leur implication. Pas de perfection opérationnelle non plus sans rechercher une amélioration continue de ses process de fabrication. Enfin, impossible de ne pas évoquer cette fameuse « chasse au gaspi ». Réduire les coûts tout en améliorant la qualité des produits et leur délai de fabrication, voilà comment synthétiser l’excellence opérationnelle.
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Dr Mariam Bendriss