Il était une fois un partenariat entre une ville espagnole et Al Hoceima. A la fin de ce partenariat, des artistes avaient fait cadeau à la ville rifaine d’une belle statue en pierre qui a occupé une place bien centrique et l’a beaucoup embellie.
Mais au fur et à mesure que le temps passait, cette pauvre statue s’est transformée en dépotoir des ordures avec la bénédiction totale des autorités communales de cette ville.
La statue de pierre est ainsi devenue un symbole représentant l’état réel de l’absence totale du civisme de la majorité des citoyens habitant Al Hoceima et aussi l’absence totale de l’action des autorités responsables pour mettre fin à ce phénomène qui s’est tranquillement installé dans toutes les villes du Maroc.
Ce qui rend triste dans cette réalité marocaine c’est que malgré les actions et les efforts de certaines associations pour mettre fin à cette « saleté » qui caractérise Al Hoceima et toutes les cités du Royaume, sans exception, les ordures sont de nouveaux jetées dès le lendemain d’une opération de nettoyage. Comme si quelqu’un, quelque part veut et insiste que le décor continue à rester sale et nauséabond.
Comme Tanger, Tétouan et Chefchaouen. Comme Rabat, Fes ou Essaouira, dans le passé Al Hoceima n’a jamais été une ville sale. Nous sommes devant une réalité qui fait mal au cœur et ne pas réagir rapidement et avec efficacité nous rend tous plus malades encore.
Si les communes n’arrivent même pas à régler ce problème, alors à quoi servent-elles?