Jusqu’au 24 juillet, Asilah vivra sous les rythmes des pinceaux et des couleurs qui vont redonner une vie aux murs de son ancienne Médina.
Le Moussem revient dans une première étape entièrement dédiée aux arts plastiques. Concernant la seconde session d’automne, dont le lancement est prévu du 16 octobre au 5 novembre, elle connaîtra «l’organisation d’une série de colloques dans le cadre de la 36ème session de l’Université d’été Al Mouatamid Ibn Abbad», selon un communiqué des organisateurs.
La majorité des activités de la session d’été se déroulera au Palais de la culture, plus communément connu sous le nom de Ksar Raïssouni. Elle sera marquée par l’organisation de l’atelier de peinture murale. Et ce «comme c’est le cas depuis le lancement du premier Moussem culturel en 1978», précise la même source.
Quelque douze artistes participent à cet atelier de peinture murale, ce qui permet à l’ancienne médina d’accueillir ses nouvelles fresques inspirées de l’ambiance estivale spécifique à la ville blanche.
Le programme de cette première session comporte aussi un deuxième atelier d’art plastique avec la participation de douze artiste-peintres et un troisième pour enfants dans les jardins du Palais de la culture. Il s’agit également des expositions individuelles et collectives dans la galerie du Centre Hassan II des rencontres internationales ou Diwan Ksar Raïssouni.
Jusque là c’est parfait. Mais reste une question à laquelle les dirigeants de cette petite ville oubliée n’ont jamais voulu répondre: à part l’organisation de ce Moussem, quels sont les autres projets préparés pour le développement économique et social des Zailachis?
Où est le développement touristique que devrait mériter cette très belle destination? Et quelles solutions prévoient les responsables de la petite ville pour absorber le chômage des jeunes?
Peut-être que ces interrogations mériteraient aussi une table ronde lors de la prochaine session d’automne de ce Moussem.
On y parlera au moins d’un sujet qui intéresse les populations locales.