La semaine dernière, quelques jours avant la publication par la FIFA de son classement des villes qui vont abriter la phase finale de la coupe du monde 2030, la Dépêche a publié un petit article rappelant le rôle inefficace de l’association régionale de l’industrie hôtelière dont le siège est à Tanger.
Dans ce classement, Tanger a obtenu une note de 2,2 sur 5 pour l’hébergement. On comprend désormais pourquoi les patrons des grands hôtels de la ville, certains établissements de 5 étoiles, avaient décidé, il y a pas mal d’années, de quitter la barque de l’ARIH-TTA, signifiant indirectement leur mécontentement et leur refus de continuer à être représentés par une association si faible et casiment absente de la scène.
Les patrons de ces grands hôtels n’avaient pas tort quand ils ont décidé de s’éloigner de l’ARIH-TTA, car cette association est réellement tombée dans l’oubli depuis plusieurs années déjà.
Les problèmes du secteur hôtelier à Tanger et dans sa région sont très compliqués et nécessitent véritablement une association qui saura défendre les intérêts des professionnels et les accompagner, notamment au niveau de la formation. Or, l’ARIH-TTA se limite dans ses actions à jouer le rôle du facteur en renvoyant à ses membres les informations qu’elle reçoit périodiquement de la Fédération nationale ou d’autres organismes du secteur touristique.
Qui se rappelle d’un quelconque séminaire organisé par l’ARIH-TTA pour parler des problèmes des hôteliers marocains avec Booking par exemple, ou de la relation avec les banques, ou encore de comment réussir les investissements dans le secteur hôtelier?
Quand des rencontres sont organisées à Tanger pour discuter de ces thèmes, l’ARIH-TTA est à peine représentée par un président qui préfère le rôle du spectateur à celui du leader.