Dès 8 heures du matin, à Midi ou tard le soir, les ronds-points, les rues et les artères situés près des  établissements scolaires, sont témoins d’un grave problème qui paralysent la circulation routière.
Deux exemples dérangent plus les citoyens. Le cas de l’école Adrien Berchet, établissement près duquel la circulation est entièrement bloquée à cause des stationnements atteignant jusqu’à 3 files.
A Iberia, près des écoles espagnoles Ramon y Cajal et Severo Ochoa, et de l’école Amana, les blocages sont également terribles. La situation est davantage critique sur la rue de Belgique où se trouve l’école Keltoum (ex Amana). A l’heure de la sortie de l’école, c’est la catastrophe. Souvent c’est tout le boulevard Pasteur et l’avenue Prince Héritier qui sont bloqués et ce blocage arrive jusqu’aux routes menant à California et Moujahidine.
Pourtant à quelques pas de ces établissements, il existe deux parkings construits pour que ce problème cesse d’exister ou au moins diminue drastiquement dans cette partie du centre-ville. Côté Berchet, il y a le parking du quartier administratif et à Iberia celui au sous-sol du jardin de la mosquée Mohamed V.
Jusqu’à nouvelle définition, un parking sert pour garer des voitures.
Larousse le dit clairement. Parking: “ensemble d’emplacements pour garer les voitures en sous-sol d’un immeuble ou au pied de celui-ci…”
Malheureusement, il existe une catégorie de gens qui refuse d’utiliser les parkings de la ville et préfère stationner la voiture n’importe comment, même en dérangeant les autres automobilistes et en commettant des infractions.
Cette situation dure depuis des années sans qu’aucune solution n’ait été trouvée pour instaurer  l’ordre.
Mais où est la police de la circulation? Car c’est bien à elle de faire respecter la loi et bizarrement elle n’est presque jamais présente là où il le faut.
On peut bien comprendre que le nombre des effectifs de la sûreté nationale à Tanger reste très en deçà du nombre total des populations locales.
Avec une population de 36 millions, au Maroc il existe à peine 68.146 policiers dont 5.198 femmes, selon le recensement de 2021.
Pour comprendre l’équation, il faut juste savoir que ce chiffre est plus ou moins égale à la capacité du stade de foot de Tanger après son actuel réaménagement.
Nonobstant, malgré le nombre bas des effectifs de la police à Tanger, la solution existe et elle peut rapporter gros aux caisses de la ville.
Il suffit, en effet, de faire recours au système des contraventions et de l’envoi du véhicule mal garé à la fourrière pour que ces gens comprennent qu’il est plus avantageux de garer leurs véhicules dans les parkings qui se trouvent à deux pas des établissements scolaires.
Quand le propriétaire d’un véhicule paie une fois une amende de 150 ou 300 DH pour avoir mal stationné sa voiture, le lendemain il ira garer sa voiture dans un parking. Avec le prix de la contravention, il préférera plutôt payer un abonnement dans un parking où son véhicule sera protégé.