« Les frontières marocaines seront ouvertes le lundi 13 décembre ». « Non les frontières resteront fermées jusqu’à nouvel ordre ». « La première information n’est qu’une Fakenews », a finalement expliqué le ministère de la santé.
Plus de stress pour les professionnels du tourisme, impossible!
Mais que faudrait-il finalement faire pour sauver le tourisme?
Malheureusement, tous les professionnels et les experts du secteur touristique estiment que le mal est déjà fait. Que les frontières soient ouvertes ou demeurent fermées, à quelques jours des fêtes de la fin d’années, c’est déjà trop tard.
Par peur d’être coincés, les touristes étrangers n’ont pas réservé des séjours de fin d’année dans les grandes destinations touristiques nationales où ils avaient l’habitude de visiter durant cette période. Tanger et le Nord font bien sûr partie de ces destinations. Et ceux qui avaient réservé auparavant, ont annulé leurs voyages. Ils ne viendront pas au Maroc durant cette période.
Il est certain que Tanger, Tétouan et Chefchaouen n’accueilleront pas de touristes étrangers qui voulaient passer leurs vacances de la fin de l’année dans cette magnifique région.
Ainsi, malgré la décision d’ouvrir de nouveau les frontières, les hôtels resteront désertés. Les agences de voyages baisseront leurs rideaux. Les guides touristiques resteront cloisonnés chez eux. Les autocars du transport touristique garés n’importe où. Il n’y aura pas de touristes français et espagnols qui vont venir se balader et admirer le nouveau look, tout neuf et joli, des ruelles de l’ancienne Médina et de la Casbah.
Les musées, anciens et nouveaux, attendront jusqu’à plus tard leurs visiteurs.
La fin de 2021, pour le secteur touristique représente la fin d’un cycle. D’un espoir évaporé.
Avec le sentiment très amère que la nouvelle année 2022 ressemblerait très probablement à cette année néfaste qui arrive bientôt à sa fin.
Une année de doute, d’angoisse et d’incertitude qui augmente et multiplie le stress et le désarroi de tous les professionnels du secteur touristique marocain.
Aujourd’hui, à 3 semaines de la fin de 2021, toutes les statistiques affirment que le nouveau virus, ou mutant, n’est pas aussi dangereux que l’ancien. La majorité des experts le disent. Mais les autorités sanitaires préfèrent jouer la carte de la précaution. Elles ont attendu jusqu’aux derniers jours pour annoncer la réouverture des frontières. « Il vaut mieux prévenir que guérir », insistent-t-elles.
Peu importe que le tourisme tombe en panne. Peu importe qu’il y ait des faillites, du chômage et des crédits impayés. Le secteur aura plus tard le temps pour récupérer sa force et les professionnels retravailleront et gagneront suffisamment d’argent au point qu’ils vont vite oublier cet épisode.
C’est la manière de penser au niveau du gouvernement, qui estime qu’elle est légitime, car pour lui le tourisme est un secteur résilient qui saura affronter toutes les mauvaises situations financières et rebondir de nouveau sur le plan international.
Les différentes fédérations professionnelles n’arrêtent pas de multiplier les rencontres virtuelles pour débattre des principaux maux et solutions permettant d’envisager une nouvelle vision et une nouvelle stratégie visant un lendemain meilleur. Et puis l’ONMT est aussi présent et finance à coups de milliards la promotion du tourisme national à l’étranger.
« Que demande le peuple de plus? », semblent penser les responsables de ce secteur.
Démerdez-vous avec vos problèmes financiers, vos crédits, vos chambres d’hôtels qui moisissent, vos factures et vos salaires impayés.
Le gouvernement s’inquiète pour votre santé et celle de tous les Marocains et c’est déjà un grand fardeau qu’il supporte à peine.
Que voulez-vous qu’il fasse de plus!
S’il vous épargne la mort à cause du virus, il ne va pas non plus vous épargner la mort à cause de vos peines et souffrances. C’est votre faute, vous êtes trop fragiles…
Priez pour que 2022 soit une année sans virus et laissez le gouvernement travailler tranquillement.
Tel semble être le non dit…!
A.R.
Plus de stress pour les professionnels du tourisme, impossible!
Mais que faudrait-il finalement faire pour sauver le tourisme?
Malheureusement, tous les professionnels et les experts du secteur touristique estiment que le mal est déjà fait. Que les frontières soient ouvertes ou demeurent fermées, à quelques jours des fêtes de la fin d’années, c’est déjà trop tard.
Par peur d’être coincés, les touristes étrangers n’ont pas réservé des séjours de fin d’année dans les grandes destinations touristiques nationales où ils avaient l’habitude de visiter durant cette période. Tanger et le Nord font bien sûr partie de ces destinations. Et ceux qui avaient réservé auparavant, ont annulé leurs voyages. Ils ne viendront pas au Maroc durant cette période.
Il est certain que Tanger, Tétouan et Chefchaouen n’accueilleront pas de touristes étrangers qui voulaient passer leurs vacances de la fin de l’année dans cette magnifique région.
Ainsi, malgré la décision d’ouvrir de nouveau les frontières, les hôtels resteront désertés. Les agences de voyages baisseront leurs rideaux. Les guides touristiques resteront cloisonnés chez eux. Les autocars du transport touristique garés n’importe où. Il n’y aura pas de touristes français et espagnols qui vont venir se balader et admirer le nouveau look, tout neuf et joli, des ruelles de l’ancienne Médina et de la Casbah.
Les musées, anciens et nouveaux, attendront jusqu’à plus tard leurs visiteurs.
La fin de 2021, pour le secteur touristique représente la fin d’un cycle. D’un espoir évaporé.
Avec le sentiment très amère que la nouvelle année 2022 ressemblerait très probablement à cette année néfaste qui arrive bientôt à sa fin.
Une année de doute, d’angoisse et d’incertitude qui augmente et multiplie le stress et le désarroi de tous les professionnels du secteur touristique marocain.
Aujourd’hui, à 3 semaines de la fin de 2021, toutes les statistiques affirment que le nouveau virus, ou mutant, n’est pas aussi dangereux que l’ancien. La majorité des experts le disent. Mais les autorités sanitaires préfèrent jouer la carte de la précaution. Elles ont attendu jusqu’aux derniers jours pour annoncer la réouverture des frontières. « Il vaut mieux prévenir que guérir », insistent-t-elles.
Peu importe que le tourisme tombe en panne. Peu importe qu’il y ait des faillites, du chômage et des crédits impayés. Le secteur aura plus tard le temps pour récupérer sa force et les professionnels retravailleront et gagneront suffisamment d’argent au point qu’ils vont vite oublier cet épisode.
C’est la manière de penser au niveau du gouvernement, qui estime qu’elle est légitime, car pour lui le tourisme est un secteur résilient qui saura affronter toutes les mauvaises situations financières et rebondir de nouveau sur le plan international.
Les différentes fédérations professionnelles n’arrêtent pas de multiplier les rencontres virtuelles pour débattre des principaux maux et solutions permettant d’envisager une nouvelle vision et une nouvelle stratégie visant un lendemain meilleur. Et puis l’ONMT est aussi présent et finance à coups de milliards la promotion du tourisme national à l’étranger.
« Que demande le peuple de plus? », semblent penser les responsables de ce secteur.
Démerdez-vous avec vos problèmes financiers, vos crédits, vos chambres d’hôtels qui moisissent, vos factures et vos salaires impayés.
Le gouvernement s’inquiète pour votre santé et celle de tous les Marocains et c’est déjà un grand fardeau qu’il supporte à peine.
Que voulez-vous qu’il fasse de plus!
S’il vous épargne la mort à cause du virus, il ne va pas non plus vous épargner la mort à cause de vos peines et souffrances. C’est votre faute, vous êtes trop fragiles…
Priez pour que 2022 soit une année sans virus et laissez le gouvernement travailler tranquillement.
Tel semble être le non dit…!
A.R.