Il y a des moments dans l’histoire où une nation se regarde dans le miroir… et, enfin, se reconnaît.

Le Maroc de 2025 est à ce tournant.
Ce n’est plus un pays qui cherche son identité, c’est un pays qui l’a trouvée.
Une nation qui ne demande plus qui elle est, mais jusqu’où elle peut aller.
Pendant des années, nous avons essayé de définir la jeunesse marocaine à travers des étiquettes, des concepts, des analyses.
On l’a appelée génération numérique, génération mondiale, génération sans repères.
Mais pendant que nous cherchions des mots, elle construisait des actes.
Elle écrivait déjà l’histoire.
Voici venue la génération du succès.
Celle qui a conduit le pays jusqu’aux quarts de finale de la Coupe du Monde au Qatar.
Celle qui verra, pour la première fois, la bannière rouge à l’étoile verte flotter sur un Mondial organisé en terre marocaine.
Celle dont les «lionceaux» ont remporté un titre mondial, rappelant au monde entier que la fierté africaine s’exprime aussi en arabe, en amazigh et en français…
Mais surtout dans la langue universelle de la victoire.
Lorsque la crise sanitaire a frappé la planète, la jeunesse marocaine ne s’est pas effondrée :
elle s’est réinventée.
Elle a créé, innové, construit.
Alors que d’autres nations se repliaient sur la peur, le Maroc a ouvert ses usines, ses idées, ses bras.
De cette tempête est née une nouvelle force nationale — une puissance sanitaire et technologique qui étonne aujourd’hui le monde.
Des chercheurs et médecins marocains brillent dans les universités américaines, et leurs noms résonnent de Casablanca à Boston.
Sur le terrain de la technologie, le Maroc ne suit plus : il devance.
Une voiture électrique 100 % marocaine roule déjà sur nos routes.
Nos propres batteries alimentent l’avenir.
Le vent et le soleil de nos déserts deviennent énergie, lumière et espoir.
Une jeunesse fière de sa formation, de son savoir-faire, de sa capacité à transformer le talent en progrès.
Aujourd’hui, dire Marocain, c’est prononcer un mot qui résonne comme une promesse:
tradition et authenticité,
jeunesse et modernité,
racines et envol,
travail et réussite.
Je suis né dans les années soixante-dix.
À cette époque, voir notre drapeau dans une compétition internationale relevait du miracle.
Il fallait expliquer au monde où se trouvait le Maroc,
qui nous étions,
ce que nous rêvions d’être.
Briller était une bataille quotidienne.
Mais cette bataille fut le berceau de ce que nous vivons aujourd’hui.
Oui, il reste des défis.
Des réformes à mener, des inégalités à corriger, des systèmes à améliorer.
Mais on ne bâtit pas un pays en accusant,
on le bâtit en agissant.
On ne progresse pas en se divisant,
mais en s’unissant.
Car une nation, comme une équipe, ne gagne que lorsqu’elle joue ensemble.
Et l’histoire l’a prouvé:
chaque fois que le Maroc s’unit, il étonne le monde.
Alors, plus que jamais, résonne cette phrase immortelle de John F. Kennedy:
«Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi,
mais demande-toi ce que tu peux faire pour ton pays.»
C’est cela, le véritable appel de cette génération.
Ne pas attendre. Agir.
Ne pas se plaindre. Créer.
Ne pas regarder en arrière. Avancer.
Le Maroc 2025 n’est pas un rêve, c’est une réalité en marche.
Une nation debout, le regard fier, le cœur ardent, l’âme en mouvement.
Un pays qui a compris que la grandeur ne se reçoit pas en héritage — elle se construit, jour après jour, génération après génération.
Et aujourd’hui,
la Génération du Succès
est déjà en train d’écrire son héritage.