Madrid a accepté de fournir du gaz naturel à Rabat après la suspension par l’Algérie du contrat du GME à la suite de la rupture des relations diplomatiques en août dernier.

Le ministère espagnol de la Transition écologique a confirmé à l’agence Europa Press, hier soir, mercredi 2 février 2022, qu’il a répondu «positivement» à la demande du Maroc «d’un soutien pour garantir sa sécurité énergétique sur la base de relations commerciales», comme «il convient de le faire avec tout autre partenaire ou voisin».

En ce sens, le département dirigé par Teresa Ribera a précisé «qu’en toute transparence, le Maroc pourra acquérir du gaz naturel liquéfié (GNL) sur les marchés internationaux, le décharger dans une usine de regazéification sur le continent et utiliser le gazoduc du Maghreb pour atteindre son territoire».

La ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a déclaré à Bloomberg que Rabat souhaitait signer des accords pour au moins cinq ans afin de garantir son approvisionnement en GNL, pour lequel elle a invité un groupe d’opérateurs à soumettre des offres début janvier.

Depuis plusieurs semaines, le Maroc était en pourparlers avec l’Espagne pour utiliser les terminaux GNL (gaz naturel liquéfié) des ports espagnols pour ensuite acheminer le gaz vers le Maroc, via le Gazoduc Maghreb-Europe.