Crise Energétique…
Avec certitude, ce n’est pas la Fin
Mes chers lecteurs le savent très bien après avoir lu mes anciens articles sur l’énergie: nous sommes assurément en train de rentrer dans une nouvelle crise énergétique, ce qui n’est singulièrement pas une bonne nouvelle pour les marchés.
À mon avis, celle-ci va faire mal, non seulement parce que les prix vont monter, mais surtout certaines personnes n’auront tout simplement plus accès à l’énergie, toutes mes pensées vont à Beyrouth.
Effectivement, les génies, qui gèrent cette activité, ont décidé de dépenser l’argent dans des investissements non rentables. Et donc, le peu d’énergie fossile disponible va être non seulement hors de prix mais insuffisant. Et donc nous allons avoir des ruptures de livraisons, que nous pourrons payer ou pas.
Je vais donc dédier cet article à l’approche d’une crise énergétique. C’est rarement une bonne nouvelle.
Commençons par la crise énergétique qui va nous tomber dessus.
Mes lecteurs consciencieux et attentifs auront remarqué que je dis depuis toujours que « l’économie, c’est de l’énergie transformée » et c’est ce que je vais démontrer une fois de plus.
Depuis quelques jours, le cours du pétrole est monté plus vite que la valeur des actions. Si les actions font moins bien que le pétrole sur 2 ans, cela caractérise souvent le début d’un marché baissier.
Sauve qui peut, et ce d’autant plus que les cours des actions par rapport à l’énergie sont à des niveaux similaires à 1907 (juste avant le krach), 1930 (krach à nouveau), 1972 (re krach) et 2000 (krach internet).
Depuis fin 2020, nous sommes à nouveau en territoire de « bulles financières » et nous en sortirons comme d’habitude par un KRACH et c’est MATHÉMATIQUE.
Pour les fadas de statistiques, les 2 ans qui ont suivi les plus hauts historiques atteints par les actions quand l’énergie était très bon marché (1907, 1930, 1972, 2000, 2007 etc..), les marchés ont baissé de 40 % ou plus sur leurs plus hauts. Et les plus hauts, à mon avis, ont déjà été atteints (quelques mois) et le marché baissier a commencé et bien commencé …
Que faire ?
Pour mes lecteurs disciplinés de La Dépêche du Nord, pas grand-chose !
M. JOUAHRI (Wali de Bank Al-Maghrib), lecteur de mes articles, est bien installé. Il doit avoir 70% de son portefeuille en obligations chinoises & en or et 30 % du reste dans des actions comme Shell, Total, BP et Air Liquide de ce monde, baissière, mais qui lui donnerait l’occasion d’en racheter plus quand elles seront en solde avec le produit de la vente des obligations chinoises ou de l’or, qui auront bien monté…
Pour les lecteurs qui auraient été un peu moins disciplinés et qui se seraient laissés aller à quelques caprices spéculatifs (Crypto-monnaie), le moment est venu de faire une revue.
Première recommandation : vendre toutes les saloperies qui ne se nourrissent de subventions et surtout ce qui touche aux énergies renouvelables qui ne prospèrent que grâce au capitalisme de complicité et d’acoquinement. Et bien sûr que le banquier de service a dû vous coller des fonds bourrés de toutes ces saloperies. Si c’est le cas, et j’en suis sûr, il faut absolument s’en débarrasser le plus vite possible. Et sachez que vous pouvez encore perdre 100 % de ce qui vous reste et que ce que vous avez déjà perdu n’a aucune importance.
Pour votre gouverne, les valeurs « vertes » ont baissé de plus de 30 % et comme les subventions vont très bientôt s’arrêter, la baisse n’est pas à sa fin. Ce dont je suis certain, c’est que les subventions aux panneaux solaires et aux éoliennes vont s’arrêter net tant les états vont voir leurs déficits budgétaires exploser sous le double effet d’une inflation de plus belle et de recettes baissières.
Deuxième recommandation : sortir de tout vos achats à avantage fiscal (assurances vie, immobilier, farfelu etc …).
Les avantages offerts par des États en faillite n’ont aucune valeur économique. L’exemple de la monnaie allemande disparue à 2 reprises, au cours du dernier siècle, ne soit une chose du passé.
Troisième recommandation : Nos États sont en train de devenir légalement prédateurs, comme on le voit avec le Covid. Si votre Etat décide qu’il va falloir vous spolier de vos salaires pour prévenir de la maladie, il le fera.
Conclusion
L’accès à une énergie abondante et bon marché influence le maintien des États-Unis dans son rôle de puissance dominante (Une pensée à la Crise UKRAINIENNE).
La crise qui a commencé sera, peut-être, où les USA perdront ce privilège mais aussi la capacité de forcer les autres pays à payer pour leur énergie dans la monnaie américaine (disparition du privilège impérial).
Ce sont les 2 piliers de la superpuissance américaine depuis 1945.
Si ces privilèges étaient perdus, cette crise énergétique se doublerait d’une crise géopolitique d’une ampleur inégalée.
En cas de crise géopolitique, je ne sais pas qui va l’emporter, mais je sais que la Russie est plutôt bien placée puisque l’Europe devra choisir entre l’énergie russe et la protection militaire US.
Et c’est bien pour forcer l’Europe à faire ce choix le plus vite possible que les USA essaient de déclencher un conflit en Ukraine…
Et du coup, j’ai bien envie, M. JOUAHRI, d’acheter des emprunts Russes. Ce faisant, je fais le pari que M. Poutine va tout faire pour que rien ne se passe tant il sait que le temps travaille pour lui. Et il sait aussi, qu’il n’a qu’à attendre quelques mois avant que les électeurs américains ne reviennent à des meilleurs sentiments.
Quand les choses deviennent difficiles il faut devenir extrêmement discipliné puisque le monde devient irrationnel.
Les baisses les plus sévères dans l’histoire ont toujours eu lieu quand un État était en difficulté. Et quand les Etats sont en difficulté, la première chose qu’ils font est de dépouiller, dévaliser et de voler les sociétés dont ils sont actionnaires.
Ne jamais être co-actionnaire avec l’Etat!
Oussama Ouassini
L’homme qui murmure aux oreilles des Hommes d’Etat.