Normalement, on devait publier des photos illustrant les grands projets réalisés à Tanger, mais ce n’est pas cela l’objectif de ce reportage.
L’idée est de rappeler les imperfections. Ces nombreuses actions que tout le monde attend et ne comprend pas pourquoi elles tardent à être réalisées.
Tous les habitants de Tanger sont contents de voir se concrétiser de nouveaux projets ou de constater que certaines de leurs doléances, qu’ils formulent directement sur les réseaux sociaux ou à travers les médias locaux, sont également prises en considération.
Souvent les autorités locales réagissent sur place en apportant les solutions nécessaires. Des fois, la réponse tarde pour des raisons techniques ou budgétaires, mais rarement par négligence.
Quand l’autorité tarde à réagir, c’est soit parcequ’elle n’a pas les moyens financiers pour le faire, ou parceque les réglementations organisant son intervention sont trop compliquées, ce qui est très souvent le cas à Tanger. Des fois encore, parcequ’il s’agit d’agir d’abord dans des projets prioritaires décidés par les autorités centrales, et qui rendent “secondaires” les priorités des populations locales.
Nonobstant, le secret réside dans le fait de savoir insister en parlant sans arrêt du problème jusqu’à ce qu’il soit résolu.
En effet, aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, l’autorité s’est retrouvée obligée d’agir plus rapidement que dans le passé. Désormais, rien ne passe inaperçu et l’information jadis ignorée par l’autorité locale est lue par les autorités centrales dans la même seconde, d’où la force de la communication digitale via les réseaux sociaux et les médias électroniques.
Quand quelque chose arrive à Tanger, Rabat est au courant dans le même instant, et assez souvent, des messages sont donnés pour agir sur le champs.
Bien sûr les réactions changent selon l’urgence des cas, mais elles existent, peu importe le cas.
Dans notre petite dimension relative à notre champ d’influence, plusieurs problèmes ont été résolus et d’autres ne le sont pas encore.
La Dépêche a en effet publié plusieurs doléances des populations locales qui exigeaient l’intervention des départements responsables pour résoudre certaines anomalies, dont certains cas sont d’une gravité absolue.
L’encadré ci-dessous remet à la Une certaines de ces réclamations et requêtes.
Entre 2022 et 2023, certains problèmes ont ainsi été résolus, mais d’autres ne le sont toujours pas.
L’espoir est que ce reportage de rappel devienne un solide argument pour corriger rapidement certaines anomalies qui caractérisent la gestion quotidienne de la ville. Amen !

Abdeslam Reddam