Jeune peintre Tangérois né en 1983, Mohamed Debdoubi a été dès sa plus tendre enfance bercé dans un univers artistique particulièrement varié. Passionné de musique il s’est initié très jeune à la guitare. Après 5 ans de solfège il a vite compris que la musique à elle seule ne lui suffisait plus. Il ressentait que quelque chose de plus profond lui manquait ; et il a enfin réalisé que la peinture pourrait l’aider à combler ce vide. Elle pourrait l’aider à clarifier son esprit et à purifier son âme.
Autodidacte en ses débuts, il a tout particulièrement été inspiré par de grands artistes tels que Joan Mitchell, Willem de Kooning, Manuel Salinas et bien d’autres encore. Pensant que sa passion pour la peinture devrait davantage être nourrie, il entreprit des études en arts plastique au sein de la délégation culturelle de Tanger. Pendant 2 ans il se consacra corps et âme à perfectionner son style, à apprendre les différentes techniques de dessin et à définir plus profondément ses goûts artistiques. Il a aussi assimilé que la musique et la peinture pouvaient être intimement liées ; et c’est ainsi qu’il pourrait refléter la beauté de la musique à travers ses toiles.
En finissant sa formation, ses préférences étaient déjà bien établies ; il se consacrerait exclusivement à l’art abstrait figuratif.
Ses toiles sont certes le symbole de son caractère fougueux et jovial, mais une odeur de torture s’y dégage aussi. En admirant ses tableaux nous pouvons ressentir des émotions étranges et très intenses. Sérénité, passion, désir, amour et un soupçon de violence se marient parfaitement et harmonieusement pour donner naissance à des œuvres riches et puissantes.