Au rythme de cet acharnement algérien inhabituellement virulent envers le Maroc, surgit inévitablement la question de savoir pourquoi.
Le peuple algérien vient de boucler la première année des manifestations enclenchées le 22 février 2019 pour chasser le régime militaire despotique en ALGERIE en réclamant une république réellement démocratique et populaire.
Pour desserrer l’étau populaire, le régime militaire a essayé toutes les parades imaginables, y compris celle liée au Coronavirus. Pour se donner une seconde vie, il a opté pour une escalade envers notre pays.
Jamais le régime algérien n’a été aussi agressif envers le Maroc, comme il l’aura été ces derniers mois, l’objectif étant de détourner l’attention du peuple algérien frère de son combat depuis maintenant plus d’une année pour le départ définitif de tous les résidus de l’ancien régime.
La diplomatie algérienne a même devancé le front Polisario pour contester lui-même auprès des pays africains ayant ouvert leurs consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, poussant l’ingérence jusqu’à prendre la décision du « rappel en consultations » de certains ambassadeurs de ces pays. Des manœuvres absurdes autour d’un sujet de souveraineté qui ne concerne pourtant nullement l’Algérie, en l’occurrence l’ouverture de représentations consulaires africaines et arabes au Sahara marocain.
Une véritable « guerre médiatique » menée par procuration contre le Maroc démontrant que l’Algérie est la principale partie prenante au conflit créé autour du Sahara marocain.
Par toutes ces tentatives misérables, le régime militaire algérien veut à tout prix détourner l’attention des manifestants antisystème en orchestrant une pseudo « crise » avec le Maroc, d’autant plus que la situation économique dans ce pays est de plus en plus préoccupante. En effet, l’Algérie a plongé dans une récession de l’ordre de 6 % en 2020, il ne devrait se relever que de 2 % en 2021. En l’absence d’un rebond pétrolier, la situation économique du pays s’avère très délicate.
A signaler que la Banque mondiale prévoit que le cours du pétrole se stabilise à 41 dollars. Ce niveau est insuffisant pour que l’économie algérienne retrouve des couleurs d’autant plus que le président Tebboune a réaffirmé à plusieurs reprises le refus d’Alger de recourir à l’endettement, que ce soit auprès du FMI ou auprès d’autres institutions financières.
L’hostilité envers le Maroc devient donc la première cause nationale du Département des affaires étrangères de l’ALGERIE. Au lieu de défendre le peuple algérien, son économie, sa culture et ses plusieurs millions de résidents dans le monde, le régime algérien ne résine pas sur ses moyens financiers pour contrer le Maroc.
Le dernier mot reviendra au peuple algérien pour dénuder et dégarnir cette grande manœuvre mensongère misérable.